Les risques conchylicoles en Baie de Quiberon. Première partie : le risque de mortalité virale du naissain d’huître creuse Crassostra gigas. Rapport final du projet Risco 2010-2013

Autre(s) titre(s) The risks of farming oysters, Crassostrea gigas, in the Bay of Quiberon (56, France): Chapter1 : the risk of viral disease from OsHV-1. Final report. Project Risco 2010-2013
Type Rapport scientifique
Date 2013-12
Langue(s) Français
Référence RST/LER/MPL/13.19
Auteur(s) Mazurie Joseph1, Stanisiere Jean-Yves1, Langlade Aime1, Bouget Jean-Francois1, Dumas Franck2, Treguier CathyORCID1, Leclerc Emilie1, Ravaud Emilie1, Quinsat Kevin1, Gabellec Raoul1, Retho Michael1, Cochet Helene3, Dreano Alain4
Affiliation(s) 1 : Ifremer, LERMPL BP 86, 56470 La Trinité-sur-mer, France
2 : Ifremer, DYNECO, BP 70, 29280 Plouzané, France
3 : Cochet-Environnement, Le Coedo, 56550 Locoal-Mendon, France
4 : CRC Bretagne Sud, 56400 Auray, France
DOI 10.13155/29043
Editeur Ifremer
Version v1
Note Titre du contrat de recherche : Risco, Risques conchylicoles en Baie de Quiberon, du fonctionnement de l’écosystème à la gestion de l’entreprise ostréicole (2010-2012) N° de contrat : IFREMER 10/2.211 570/F
Mot-Clé(s) Baie de Quiberon, Crassostrea gigas, mortalité, Herpès-virus, OsHV-1, épidémiologie, modèle.
Résumé L’étude « Risco », labellisée Pôle Mer et financée par la Région Bretagne, mobilise à la fois des socio-économistes, des biologistes et des professionnels. Elle vise à comprendre et gérer les facteurs de mortalités massives d’huîtres creuses (Crassostrea gigas) enregistrées par les concessionnaires de baie de Quiberon (France, 56), à partir de 2006 sur les huîtres adultes et 2008 sur le naissain. Le protocole engagé en 2010, avec un volet expérimental basé sur le suivi mensuel de lots d’huîtres en 15 stations et des analyses pathologiques, a permis d’éclairer notamment le risque épizootique sur le naissain. Une spatialisation très marquée de ce risque a été mise en évidence, avec une zone à l’ouest relativement épargnée et une zone au centre et à l’est très affectée. Les analyses virales mettent clairement en évidence la responsabilité du virus OsHV-1 dans ces mortalités. Les huîtres élevées au sol, moins poussantes, seraient aussi moins sensibles à la mortalité virale que les huîtres élevées en surélévation. L’existence d’une zone quasi-indemne de contamination et de mortalité à cette échelle est inédite parmi les secteurs ostréicoles français, depuis 2008. Pour interpréter cette distribution spatiale de la contamination et des mortalités, un modèle épidémiologique a été testé : il s’appuie sur une émission de virus à partir des stocks de naissain estimés en 2010 (estran et eau profonde), une dispersion par les courants, et une inactivation du virus en fonction du rayonnement solaire. Avec le taux d’abattement viral retenu, les simulations suggèrent que la contamination serait majoritairement endogène à la baie (à partir de semis de naissain en place, contaminés). Les recommandations qui en découlent sont notamment d’introduire en baie du naissain non contaminé et de diminuer les densités de naissain.
Keyword(s) Quiberon bay, Crassostrea gigas, mortality, Herpes-virus, OsHV-1, epidemiology, model
Résumé en anglais This study (“Risco”), implicating both industry, socio-economic experts and biologists, was funded by the Regional Council of Brittany, for 3 years (2010-2013), to investigate upon the origin of oysters (Crassostrea gigas) mortalities in the bay of Quiberon (South Brittany, France). Specific mortalities of adult oysters were recorded in this bay in 2006, whereas mortalities of one year old spat were observed since in 2008 in this bay as at a national scale. The experimental protocol in 2010, including a monthly survey of oyster batches at 15 experimental stations, allowed to assess the risk for one-year oysters, due to viral disease. A clear spatial distribution of this risk was evidenced, with a western area spared from contamination and mortality, and a central and north-east sector strongly affected. The virus analysis clearly demonstrate the responsibility of the OsHV-1 virus in the mortalities. The oysters on the bottom with a lower growth appear less sensitive to the viral disease than the surelevated ones. In order to interpret this spatial distribution, an epidemiological model has been tested : it is based on emission of virus from the stock of spat in surrounding farming areas, dispersion by the hydrodynamic conditions, and inactivation of the virus by solar radiation. The resulting simulations suggest that the contamination would be endogenous to the bay (from contaminated stocks of spat seeded nearby). A decrease of densities for rearing spat, as well as the seeding of non contaminated spat may be recommended.
Texte intégral
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Comment citer 

Mazurie Joseph, Stanisiere Jean-Yves, Langlade Aime, Bouget Jean-Francois, Dumas Franck, Treguier Cathy, Leclerc Emilie, Ravaud Emilie, Quinsat Kevin, Gabellec Raoul, Retho Michael, Cochet Helene, Dreano Alain (2013). Les risques conchylicoles en Baie de Quiberon. Première partie : le risque de mortalité virale du naissain d’huître creuse Crassostra gigas. Rapport final du projet Risco 2010-2013. RST/LER/MPL/13.19. https://doi.org/10.13155/29043