La Crépidule : identifier les mécanismes de sa prolifération et caractériser ses effets sur le milieu pour envisager sa gestion (Chantier : Bassin d'Arcachon)

Le stock de crépidules dans le Bassin d’Arcachon est estimé à 155 t (poids frais). La faible expansion de cette espèce dans la lagune est sans doute liée à la rareté de son substrat de prédilection (vases subtidales) et à l’interdiction des engins de pêche traînants, agents dispersifs. Même si les crépidules subissent une légère compétition intraspécifique au niveau du recrutement, la production des populations est proportionnelle à la biomasse, même pour des valeurs de 256 g poids sec m-2, soit 8 kg poids frais m-2. Aucun seuil d’autolimitation n’a donc été détecté. Les crépidules présentes en milieu sableux ont tendance à envaser le milieu. La signature isotopique des huîtres et des crépidules suggère certaines sources trophiques communes aux deux espèces, et d’autres distinctes. La compétition entre les deux espèces, mesurée in situ, existe mais reste faible. La reproduction des crépidules s’étale de mars à juillet (étude en cours), avec trois périodes de ponte. Le nombre d’oeufs par femelle est maximal à la première ponte. Les peuplements associés aux crépidules sont généralement plus abondants et riches que ceux associés aux sédiments nus ou aux fonds coquilliers adjacents. Ceci confirme nos données acquises à Marennes-Oléron.

Texte intégral

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Comment citer
de Montaudouin Xavier, Sauriau Pierre-Guy, Nauleau Peggy, Labarraque Dorothée, Giraud Karen, Tiozzo Julien (2002). La Crépidule : identifier les mécanismes de sa prolifération et caractériser ses effets sur le milieu pour envisager sa gestion (Chantier : Bassin d'Arcachon). https://archimer.ifremer.fr/doc/00032/14289/

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