PRÉAMBULE : Ce n'est que récemment que la recherche en écophysiologie des mollusques lamellibranches a pris un essor en France. En un premier temps, les équipes françaises ont profité des acquis anglo-saxons et ont ainsi traduit ou francisé plus ou moins justement les concepts et le vocabulaire anglais de l'écophysiologie des bivalves. Ce n'est que dans un deuxième temps, au fur et à mesure du développement des compétences hexagonales qu'il est apparu nécessaire de définir plus précisément les termes anglais et d'obtenir un consensus des principaux utilisateurs sur la réalité biologique qui se cache derrière les mots. Cette préoccupation quasi générale parmi les malacologistes marins contactés a permis aux chercheurs de 13 laboratoires du CNRS, de l'Université et de l' IFREMER de participer à cette réflexion sur les bilans énergétiques pendant deux jours. Ultérieurement, les nombreux échanges de courriers et les discussions parfois animées qui ont été nécessaires avant la rédaction d'un texte définitif mettent en évidence que le travail à réaliser était difficile et que l'objectif final était peut être très ambitieux. Ces contacts auront permis, en outre, de confronter les différents protocoles expérimentaux que chaque équipe met en œuvre, facilitant ainsi un profit mutuel. Cette réflexion collective a pu être menée à bien particulièrement grâce à la collaboration très active de A. Fiala Médioni, de A. Lucas, de H. Massé et d'A. Riva. Sans leur participation et leur effort de clarification ce document de synthèse n'aurait pas pu aboutir.