Hydrobiologie d'un écosystème conchylicole : le Pertuis Breton (17)

La Baie de l'Aiguillon fut le berceau de la conchyliculture: les premiers parcs à moules furent établis au XIII""'· siècle par un irlandais P. Walton, naufragé en 1235 prés du port d'Esnande. C'est à lui que l'on attribut l'invention des bouchots. L'élevage traditionnel sur bouchot, initialement implanté à l'intérieur de la Baie de l'Aiguillon, a entraîné un tel envasement, que la culture des moules y est devenue impraticable. Les mytiliculteurs ont du installer leur bouchot à la sortie de la baie. Cette culture représente 20 000 tonnes; ce qui fait . du Pertuis Breton le plus important secteur de production mytilicole de la façade Atlantique. Cet élevage traditionnel occupe actuellement tous les sites exploitables, il faut donc conquérir de nouveaux espaces moins abrités avec des structures adaptées, c'est pourquoi l'implantation de culture de moules sur filières est mis en place. Pour améliorer la gestion du bassin et tenter d'optimiser sa production, il est nécessaire de connaître sa capacité trophique et de déterminer l'action des différents facteurs susceptibles d'agir sur cette capacité trophique. Une telle connaissance permettra l'estimation de la biomasse maximale de mollusque qui pourra être cultivée dans le Pertuis Breton tout en conservant un bon rendement.

Mot-clé(s)

Hydrobiologie, Capacité trophique, Estimation biomasse, Mytiliculture, Mytilus edulis, Pertuis Breton

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Comment citer
Barille Anne-Laure (1993). Hydrobiologie d'un écosystème conchylicole : le Pertuis Breton (17). Ref. Contrat IFREMER n° 93/5 526 001. https://archimer.ifremer.fr/doc/00165/27639/

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