Technique de culture pour les cotes bretonnes de l'algue alimentaire Undaria pinnatifida. Tableau de marché - étude économique
Introduction A partir de 1986, 1'ANVAR apporta un appréciable soutien financier, ce qui a permis la mise au point d'un mode d'ensemencement original caractérisé par la production artificielle de semence en laboratoire. La nouvelle façon d'ensemencer dont on pourra apprécier les nombreux avantages, parmi lesquels l'indépendance vis-à-vis de la nature, l'accroissement des rendements et une réelle compétitivité par rapport à la méthode traditionnelle, nécessite cependant le respect strict d'une procédure progressivement élaborée aux cours de nombreux essais tant au laboratoire qu'en mer. Le programme s'est terminé en juillet 1989 après que le protocole de culture ait été testé à l'échelle d'une exploitation de 2 hectares, afin de mieux déceler ce qui pourrait être perfectionné pour accroître encore la productivité, pour faciliter le travail de 1'algoculteur et pour mieux adapter le mode opératoire aux conditions du milieu. Cette note a pour objet d'exposer l'ensemble de cette procédure. Dans ce type de culture, ce sont souvent les détails, plus que les grands principes, qui conditionnent le résultat final. La récolte sera bonne si toutes les opérations sont successivement réalisées avec succès. Mais, un détail négligé, et le rendement peut être fortement affecté. Nous suivrons donc point par point toutes les étapes du processus depuis le laboratoire où la semence est préparée jusqu'au moment où la récolte est ramenée au port. Pour une meilleure compréhension, nous rappellerons la biologie et le cycle de reproduction d'Undarla. De même pour mieux apprécier les différences avec la technique traditionnelle utilisée en Extrême-Orient, une brève description de celle-ci et des problèmes qu'elle poserait sur le rivage Atlantique sera utile. Une analyse économique de la culture d'undarla sera tentée , intégrant d'une part les conditions hydrologiques et sociale du rivage breton, d'autre part les rendements et la qualité alimentaire d'une production à l'échelle d'une exploitation de 2 hectares.
Mot-clé(s)
Etude économique, Bretagne, Technique de culture, Algue, Undaria pinnatifida
Introduction
Starting in 1986, the ANVAR contributed well appreciated financial support in order to set up an original seeding technique characterized by artificial seeding production in a laboratory.
This advantageous new way of seeding, i.e. independency from nature, yield increase and true competitiveness compared to traditional methods, nevertheless requires strict adherence to a procedure progressively elaborated during numerous trials in laboratory as well as at sea.
The program ended in July 1989 after testing the cultivation protocol on a 2 hectare exploitation scale, in order to better detect what could be improved to greatly increase productivity, facilitate the work of the harvester and to better adapt the operating mode to environmental conditions.
The object of this note is to present the full procedure. With this type of cultivation, details, more than great principles, often condition final results. Harvesting will be good if all operations are successively carried out with success. But, one missing detail can strongly affect the yield.
We will therefore follow each level of the process step by step, starting with the laboratory where seeding is prepared, up to the time where the harvest is brought into the harbour. For better comprehension, we will review the biology and reproduction cycle of the Undarla. As well as, in order to better appreciate method differences, a brief description of the traditional method used in Asia and problems that would arise if used on Atlantic shores.
We will attempt to present the economic analysis of Undarla cultivation, while integrating on one hand, hydrological and social conditions found on Brittany's shores and on the other hand, yields and production nutritive quality on a 2 hectare exploitation scale.