Les peintures marines antisalissures et leur impact sur l'ostréiculture

Le 17 janvier 1982, le Ministre de l'Environement prenait un arrêté limitant l'emploi des peintures antisalissures à base de dérivés organostanniques pour les bateaux d'une longueur inférieure à 25 m. Cette décision, prise après avis de la Commission d'évaluation de l'ecotoxicité des substances chimiques, était destinée à protéger les élevages ostréicoles contre les nuisances graves liées à l'utilisation croissante de ce type de peinture. Ces dispositions, adoptées quelques mois seulement après la mise en évidence des effets néfastes des organoétains, ont permis de sauvegarder l'ostréiculture dans certaines zones menacées. De plus, elles ont entraîné une prise de conscience internationale des risques écologiques liés à la lutte contre les salissures biologiques marines.

Mot-clé(s)

Ostréiculture, Impact, Peintures antisalissures

On 17 January 1982, the Minister of the Environment issued a decree limiting the use of anti-fouling paints that have organostannic derivatives for boats of less than 25 metres in length. This decision, taken after advice from the Commission for Assessing the Ecotoxicity of Chemical Substances, was meant to protect oyster-farming against the serious pollution linked to the growing use of this type of paint. These provisions, adopted only a few months after the harmful effects of organo-tins were brought to light, made it possible to protect oyster farming in some endangered areas. Moreover, they brought on an international awareness of the ecological risks linked to the struggle against marine biological fouling.

Texte intégral

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Comment citer
Alzieu Claude, Heral Maurice, Dreno Jean-Paul (1989). Les peintures marines antisalissures et leur impact sur l'ostréiculture. Equinoxe. 24. 22-31. https://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3025/

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