L'ostréiculture française est basée traditionnellement sur le captage de naissains de gisements naturels. Les collecteurs sont ensuite transférés sur l'estran pour une durée d'élevage de 1,5 à 3 ans. La croissance finale s'effectue généralement après avoir séparé les huîtres de leur support dans des poches posées sur des tables ou à plat sur le sol. Pour améliorer la rotation des cheptels et les conditions d'élevage des juvéniles, des expérimentations ont été réalisées afin de définir les conditions optimales du télécaptage. Après une analyse des différents travaux antérieurs, une densité de 2 000 larves par capteur (tube plastique) a été retenue. Le potentiel théorique de fixation est ainsi estimé à 2,31arves.cm-2. Le rendement attendu en fin d'élevage devrait être de 25 kg par mètre de table ostréicole, pour 6 tubes au mètre, soit un rendement équivalent à celui de l'élevage en poche. Lors de la fixation, les naissains sont généralement répartis de manière hétérogène sur les collecteurs ce qui engendre une forte variabilité de croissance. L'effort de recherche pour cette étude a essentiellement porté sur l'homogénéisation spatiale des huîtres sur la périphérie des tubes plastiques. Différents plans expérimentaux incluant des replicats ont été réalisés à échelle réduite (tubes de 0,5 m de longueur). Pour améliorer le rendement et l'homogénéisation de la fixation des larves sur toutes la périphérie des collecteurs, les conditions suivantes doivent être respectées : -Disposition horizontale des collecteurs, en modules empilés selon 2 niveaux dans le bac, -Fractionnement de la distribution des larves à raison de 50 % le premier jour et 50 % le 2èmejour, l'ensemble des collecteurs étant retourné entre ces deux jours.

The oysters culture in France is based on a natural spatfall, collected on cultches in setting areas. The collectors are then transfered on intertidal parcs for development during 1.5 to 3 years. The subsequent ongrowing stage is performed after separating the oysters and putting them in bags or by off-bottom cultivation. In order to improve the stock turnover and to improve the rearing conditions for the juveniles, experiments were performed to define optimal conditions for remote setting. After considering the previous studies a standard density of 2 000 larvae per cultch (plastic pipe) was selected. This corresponded to an average, theoretical density of 2.3 larvae.cm-2. The resulting density, at the end of the growing stage should average 25 kg of oysters (6 pipes) per metre of trestle. This was considered as equivalent to what was assessed on this area, for the end of the on-growing stage in bags. The spats usually aggregate themselves in a extremity of the cultch, which may results in poor growing conditions. Among the factors which act on this aggregation, two of them were considered on the present work. The first was the horizontal distribution of the cultches in two layers, inside the setting tank and the second one, concerned the timing for the distribution of the larvae into the tank (50 % the first day, and 50 % the second day, just after turning the pipes upside down). The parameters analysed were the setting ratio and the spatial distribution of the spats on the pipes (extremities, centre, upper and lower sides). Best results were obtained with horizontally disposed pipes, in two layers. Distributing separate amounts of larvae at 24 hours intervals and returning the cultch, improved the setting.