Cette étude s'inscrit dans le cadre d'un programme de recherche sur la gestion ostreicole du bassin de Marennes-oléron. A l'intérieur de ce programme, un des objectifs est de développer le modèle biologique de l'huître Crassostrea gigas. Des mesures de production de pseudo-fécès sont réalisées dans des conditions de charges particulaires inférieures à 11 mg 1-1. Les différentes modalités alimentaires étudiées permettent d'obtenir deux modèles de production de pseudo-fécès complémentaires. Le premier est un modèle basé sur des conditions naturelles d'eau de mer. Dans une gamme de teneur organique de 25 à 45 %, le seuil de production de pseudo-fécès est compris entre 2,90 et 4,40 mg 1-1 de matière particulaire totale. Le deuxième modèle est un modèle "eau de mer" enrichie en algues de culture. Dans une gamme de teneur organique de 40 à 80 %, le seuil de production de pseudo-fécès est compris entre 2,12 et 4,37 mg 1-1 de matière particulaire totale. Le seuil de production de pseudo-fécès, en matière particulaire consommée est de 1,0 mg 1-1 dans le cadre de cette étude.

This study is part of a comprehensive research program focusing on the oyster shellfish management in the Marennes-Oleron Bay: Within this program, a task aimed to develop a biological model of the Pacific cupped oyster Crassostrea gigas. Our study addressed the issue of pseudo-faeces production threshold under various diet quality levels. Pseudo-faeces sampling was carried out using particulate matter concentration below Il mg 1-1 The various modalities prompted us to define two pseudo-faeces production models. The first model was developed using natural seawater. The organic matter ratio ranged from 25 to 45% while the pseudo-faeces production threshold reached 2.9 to 4.4 mg 1-1 of total particulate matter. The second model was established using seawater conditions enriched with algal culture. Within the range of 40 to 80 % of organic matter, the pseudo-faeces production threshold varied from 2.12 to 4.37 mg 1-1of the total particulate matter. The pseudo-faeces production threshold was estimated to 1.0 mg 1-1 of consumed particulate matter.