Observations sur l'infestation des moules du pertuis breton par mytilicola intestinalis STEUER
| Autre(s) titre(s) | Observations on the infestation of mussels of pertuis breton by mytilicola intestinalis STEUER | ||||||||
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| Type | Article | ||||||||
| Date | 1964-09 | ||||||||
| Langue(s) | Français | ||||||||
| Auteur(s) | Brienne Henri | ||||||||
| Source | Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes (0035-2276) (ISTPM), 1964-09 , Vol. 28 , N. 3 , P. 205-230 | ||||||||
| Résumé | Mytilicofa intestinalis STEUER habite les moules du pertuis Breton (entre l'ile de Ré et la côte de la Vendée). Les premiers exemplaires ont été décelés en janvier 1960, dans un lot provenant de bouchots construits sur les vases de Marsilly. Il semble que l'introduction de ce copépode soit récente, bien que la mortalité constatée aux environ de 1930 puisse être portée à son compte. Nous avons pensé qu'il serait intéressant de publier les résultats des recherches effectuées depuis l'apparition du parasite et de faire connaître les dispositions prises pour limiter sa propagation et assurer la production future en moules. Cette étude a porté sur les moules de culture bouchots de la baie de l'Aiguillon, au sens large, de la pointe du Rocher à celle de Digojet et sur les moules des gisements naturels.Dans les deux cas, le degré d'infestation des moules a été déterminé ; il est caractérisé par les données suivantes (entre parenthèses figure l'expression abrégée qui sera utilisée dans les tableaux) : a) pourcentage de moules parasitées, contenant un ou plusieurs mytilicola (Nbre P) b) nombre moyen de mytilicola par moule calculé sur la totalité du lot (Nbre M/m/t) ; c) nombre moyen et nombre maximum de mytilicola par moule parasitée (moy.M/mp et max. M/mp). Le nombre minimum ne sera pas mentionné: il a toujours été l'unité sauf dans un seul cas (septembre 1961, secteur 4, pour un lot de 75 moules). Pour les moules de bouchots de la baie de l'Aiguillon, on a recherché le rapport pouvant exister entre le degré d'infestation d'une part, et d'autre part: la situation topographique et les conditions hydrologiques, les saisons. la densité du peuplement en moules, le mode d'implantation des bouchots, le mode d'élevage des moules (pieux isolés ou clayonnés). le niveau des moules sur les pieux. On a essayé de déterminer la part qui revient au mytilicola dans l'amaigrissement ou l'affaiblissement éventuel de la vitalité des mollusques infestés. Les relations qui existent entre le degré d'infestation et la taille des moules ont été étudiées. Leur connaissance permet aux professionnels qui désirent créer de nouveaux centres mytilicoles de réduire au maximum les risques de propagation du parasite. Enfin l'origine de l'infestation a été re-cherchée. En conclusion, nous énumérerons les dispositions qu'il a été conseillé de prendre pour diminuer les effets désastreux de ce parasite sur la production des moules. Des mesures seront envisagées pour tirer parti de certaines concessions devenues impropres à la mytiliculture en présence de mytilicola.(OCR non contrôlé) |
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| Résumé en anglais | Mytilicola intestinalis Steuer lives in the mussels of the Breton Sounds (between the Isle of Ré and the Vendee coast). The first specimens were discovered in January 1960, in a batch of mussels from pilings constructed in the mudflats at Marsilly. Introduction of this copepod appears to be recent, although it may be responsible for mortality observed in 1930.We thought it of interest to publish results on the research that has been conducted since the appearance of this parasite and to present the measures that have been taken to limit its expansion and protect future mussel production.This study concerned mussels cultivated on "bouchot" pilings in Aiguillon Bay, in its broad sense, from Rocher Point to Digolet Point and on mussels from natural mussel beds.... | ||||||||
| Texte intégral |
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