La coquille Saint-Jacques (Pecten maximus l.) de la rade de Brest

Une des plus importantes richesses marines de la rade de Brest est la coquille Saint-Jacques. Avant-guerre c'était un spectacle familier pour les Brestois de voir évoluer en hiver les voiliers à la recherche de ce mollusque très apprécié. Peu à peu, après la guerre. le nombre des voiliers a diminué pour faire place aux bateaux à moteurs; au début de la campagne 1951-1952 ces derniers étaient en nombre égal aux premiers et à la saison de pêche 1954-1955 la voile avait totalement disparu de la flottille. Les Pecten maximus sont capturés par les pêcheurs à l'aide de dragues de 1,80 mètre à 2,10 mètres de largeur, dont le maillage ne retient en principe que les coquilles ayant atteint la taille marchande, fixée à 8.5 cm pour la rade. Le dragage est autorisé généralement d'octobre à avril; suivant les années, la réglementation subit quelques légères modifications. Depuis 1947 plusieurs biologistes de l'Institut scientifique et technique des Pêches maritimes, soit à terre, soit à bord du navire « Président-Théodore-Tissier », ont entrepris l'étude de ce coquillage. Les premiers résultats ont fait l'objet d'un « Bulletin d'information» paru en 1952. Depuis, j'ai continué et étendu les observations en les faisant de façon plus régulière, particulièrement en 1953 où l'état du stock a été suivi presque mois par mois. Afin qu'une représentation aussi exacte que possible de la population soit obtenue, le sac de la drague était doublé d'une alèse à maille fine retenant les individus de petite taille.

Texte intégral

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Comment citer
Faure Louis (1956). La coquille Saint-Jacques (Pecten maximus l.) de la rade de Brest. Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes. 20 (2). 119-131. https://archimer.ifremer.fr/doc/00000/4664/

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