Rapport de mission à Terre-Neuve (campagne 1928) deuxième partie

A l'exception de quelques goëlettes américaines qui viennent y pêcher le flétan au printemps, cette région n'est actuellement fréquentée que par les chalutiers. A tort ou à raison, malgré sa richesse en poisson, nos voiliers qui pêchent cependant au Bonnet Flamand par 180 mètres de fond, ne la pratiquent pas, faute de boette, comme toujours. Son point le plus rapproché est encore distant de 75 à 80 milles des lieux de bulottage en direction N.E.-S.W., c'est-à-dire suivant la trajectoire ordinaire des vents régnants, et il est à craindre que jusqu'au moment où l'on aura résolu pour les pêcheurs stationnaires le problème de la boette fraîche, ces derniers l'ignoreront. Par contre, entre les isobathes de 100 à 200 mètres les chalutiers y trouvent un terrain propice au traînage de leurs engins et l'abondance du poisson au printemps de 1928 y a été absolument remarquable. [OCR NON CONTRÔLE]

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Histoire Ifremer

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Comment citer
Beauge x (1929). Rapport de mission à Terre-Neuve (campagne 1928) deuxième partie. Revue des Travaux de l'Institut des Pêches Maritimes. 2 (2). 201-215. https://archimer.ifremer.fr/doc/00000/5809/

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