La conchyliculture en Méditerranée française

Autre(s) titre(s) Shellfish culture in the french Mediterranean
Type Communication avec actes
Date 1983-09-08
Langue(s) Français
Auteur(s) Raimbault René
Conférence Symposium de Conchyliculture Méditerranéenne
Source Actes du Symposium de Conchyliculture Méditerranéenne, Ile des Embiez, 8-9 septembre 1983, Haliotis vol. 14, pp 1-22
Mot-Clé(s) France, Méditerrannée, Développement, Perspectives, Nuisances, Epizooties, Conchyliculture, Elevage
Résumé Jusqu'à maintenant la conchyliculture méditerranéenne en France se
pratique exclusivement dans des sites relativement abrités : quelques étangs
salés du Languedoc-Roussillon et de la Corse et en rade de Toulon. La zone conchylicole de l'étang de Thau s'étale sur environ 1200 hectares,celle de Leucate sur 140 hectares ; en Corse l'élevage se fait sur de petits radeaux dispersés sur l'ensemble des étangs (environ 80 à Diana et 50 à Urbino).Dans la rade de Toulon les exploitations sont plus ou moins en voie d'extinction.
Selon les statistiques officielles,la production méditerranéenne est de
l'ordre de 10 000 tonnes.En réalité la seule production de l'étang de Thau atteint au moins le double de ce tonnage (HAMON et TOURNIER,1981). Il produit au
moins 90% du total et ce total doit représenter environ 12 à 15% de la production conchylicole française. Dans tous les centres on élève à la fois des huîtres et des moules dans des proportions qui varient beaucoup selon les centres. A propos des huîtres, il peut paraître paradoxal que la seule espèce
indigène Ostrea edulis ne soit pratiquement plus élevée en Méditerranée. Cette
désaffection pour l'huître plate est une conséquence de la mortalité massive
qui frappa les mollusques en élevage en 1950-1951. A partir de là, l'huître portugaise (Crassostrea angulata) se substitua à la plate et elle demeura de beaucoup la principale huître élevée à Thau jusqu'à la grande épizootie qui la fit disparaître vers 1970. A partir de 1970 ce fut la Crassostrea gigas, l'huître japonaise,qui prit la succession comme partout ailleurs en France.
Résumé en anglais Until now, French Mediterranean shellfish culture was only carried out at relatively sheltered sites: some salted lagoons in Languedoc-Roussillon and Corsica and in the roadsted of Toulon The shellfish culture area of the Thau lagoon spreads out over about 1,200 hectares, that of Leucate over 140 hectares; in Corsica, shellfish farming is carried out on small rafts distributed among the different lagoons (around 80 in Diana and 50 in Urbino). In the roadsted of Toulon, most of the farms are about to close down. According to official figures, the Mediterranean production amounts to about 10,000 tonnes. In reality, the Thau lagoon production alone amounts to, at least, double this tonnage (HAMON et TOURNIER, 1981). It corresponds to at least 90 % of the total, and this total accounts for 12 to 15 % of French shellfish production. Each farm produces both oysters and mussels in very different proportions. Concerning oysters, it seems paradoxical that the only indigenous species Ostrea edulis is practically not cultivated anymore in the Mediterranean Sea. This disaffection for the flat oyster is the consequence of the massive mortality which struck farmed molluscs in 1950-1951...
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Comment citer 

Raimbault René (1983). La conchyliculture en Méditerranée française. Actes du Symposium de Conchyliculture Méditerranéenne, Ile des Embiez, 8-9 septembre 1983, Haliotis vol. 14, pp 1-22. https://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6180/