Observations sur la viabilité des oeufs de la coquille Saint Jacques en Rade de Brest
| Autre(s) titre(s) | Observations on the eggs viability of scallop Pecten maximus in the bay of Brest (Brittany) | ||||||||
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| Type | Communication avec actes | ||||||||
| Date | 1985-05-06 | ||||||||
| Langue(s) | Français | ||||||||
| Auteur(s) | Cochard Jean-Claude | ||||||||
| Conférence | Cinquième Réunion Internationale sur les Pectinidés | ||||||||
| Source | Acte Cinquième Réunion Internationale sur les Pectinidés, La Corogne, 6-12 mai 1985 | ||||||||
| Mot-Clé(s) | Ovocytes, Pecten maximus, Coquille Saint Jacques, Reproduction, Naissain | ||||||||
| Résumé | La production de naissain de Pecten maximus destiné au repeuplement de la rade de Brest a nécessité le déclenchement de la ponte de plusieurs centaines d'individus au cours des années 1980 à 1984. L'analyse de ces données permet de faire quelques constatations sur le cycle sexuel de la coquille Saint-Jacques dans cette zone. - Le cycle sexuel de la population est très étalé dans le temps. Des pontes d'apparence normale peuvent être obtenues chaque mois sans qu'il soit nécessaire de recourir au conditionnement. - La fécondité, estimée par le nombre moyen d'ovocytes recueillis par reproducteur, varie au cours du cycle annuel. Les pontes les plus abondantes ont lieu de février à avril (12 à 20 millions d'ovocytes par coquille en moyenne) et en octobre. En été la fécondité moyenne est d'environ 10 millions d'ovocytes. - La viabilité des ovocytes évaluée par le pourcentage des oeufs normaux qui atteignent le stade de larve D normale varie considérablement. De juin à octobre ce taux est en moyenne supérieur à 50% ; de novembre à janvier les résultats varient fortement d'une ponte à l'autre, une décroissance progressive des rendements moyens a été constatée en 1982 et 1983 ; de février à avril toutes les pontes ont un rendement faible, toujours inférieur à 10% ; un retour progressif à la situation estivale est observé en mai et juin. - Au laboratoire, la conservation des animaux mûrs en eau courante à 9°C pendant l'automne a pour conséquence une diminution de la viabilité analogue à celle qui est constatée en hiver ; la fécondité n'est pas affectée. |
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| Texte intégral |
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