Pendant la période Novembre 1987 - Octobre 1988, l'échauffement de l'eau dans le canal de rejet est équivalent à la période précédente (+ 8°C à + 8.5°C): Le taux de recyclage de l'eau calculé par rapport au bromoforme est de 4.3 %. Le bromoforme présente une valeur moyenne de 14 llg/1. La concentration moyenne annuelle de vibrions est 100 fois plus élevée au rejet qu'à la prise d'eau. La destruction de la biomasse chlorophyllienne due au transit est voisine de 50 % et celle de la biomasse zooplanctonique exprimée en carbone est d'environ 40 %. En 1988, les conditions météorologiques ont été favorables à la prolifération des Phaeocystis puis des noctiluques dans un milieu très eutrophisé. L'évolution des niveaux supérieurs de l'estran se confirme cette année avec homogénéisation des caractéristiques granulométriques. Le déficit en biomasse benthique du à l'impact thermique représente 2.6 10(4) ind./m2 à la station côtière soumise à l'impact.