La période étudiée, novembre 1990 - octobre 1991, correspond au 13e rapport de surveillance. La puissance de fonctionnement de la centrale varie de 3.3 à 5.7 tranches. Le réchauffement moyen au rejet est 8°9 et la valeur moyenne du bromoforme de 10.3 ug/I. Le taux de recirculation de l'eau de refroidissement est estimé à 6.6 %. La multiplication des vibrions est stimulée par l'échauffement et de l'ordre d'un facteur 100 au rejet. L'impact se traduit sur le phytoplancton par un déficit en chlorophylle de 50 %. La destruction du plancton lors du transit est mise en évidence sur les cellules phytoplanctoniques. les noctiluques. les larves de Lanice. les copépodes Temora longicornis. L'impact sur l'estran s'est marqué par la poursuite de l'évolution bionomique en liaison avec l'évolution de la dune hydraulique. la biomasse moyenne diminue de 45 % par rapport à l'année 1990. Les spionidae Spio martinensis et Pygospio elegans restent en compétition. L'évolution saisonnière sur le site est marquée par un réchauffement printanier précoce. marqué par un développement en mars de Phaeocystis et en avril de noctiluques. On signale dans le plancton des larves de crépidules et dans le benthos Ensis directus.