Production artificielle de naissain de coquille Saint-Jacques Pecten maximus (L.) résultats obtenus en 1982 en Rade de Brest

Des travaux expérimentaux menés depuis 1977 en rade de Brest ont permis la mise au point d'une méthode de production de naissain de coquille Saint-Jacques dont la fiabilité a été démontrée en 1982. La filière d'élevage comprend quatre phases nécessitant chacune la mise en ouvre de techniques originales sur des sites distincts. La première étape réalisée en écloserie (température 17°C - eau de mer filtrée à 1µ) produit des larves pédiveligères de 250µ. Ces larves reprises dans une nurserie (eau de mer brute filtre à 125µ) donnent des postlarves de 1 à 3 mm. Les deux dernières phases se passent directement en mer ; un premier stade permet de produire des animaux de 10 mm environ qui sont ensuite portés à une taille de 30 mm et plus. Les résultats de l'année 1982 ont montré qu'il est possible d'obtenir de grandes quantité de pédivéligères qui donnnent des rendements moyens en postlarves de 15%. Les postlarves ont donné elles-mêmes 36% de juvéniles de 10 mm à partir desquels on a obtenu 80% de juvéniles de 30 mm. Quatre vingt mille naissains aptes à un semis sur le fond ont été produits en 1982. Ce nombre inique d'une étape importante a été franchies. A ce stade, une simple augmentation des moyens matériels devrait permettre une augmentation très sensible de la production artificielle de naissain qui pourrait devenir suffisante pour le repeuplement de la rade de Brest.

Mot-clé(s)

Pecten maximus, Coquille Saint Jacques, Production artificielle

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Comment citer
Buestel Dominique, Cochard Jean-Claude, Gerard Andre (1983). Production artificielle de naissain de coquille Saint-Jacques Pecten maximus (L.) résultats obtenus en 1982 en Rade de Brest. Actes du 4th Pectinid Workshop, Aberdeen, Scotland, May 1983. https://archimer.ifremer.fr/doc/00019/13019/

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