Oyster adenytate energy charge: response to levels of food
La charge énergétique adénylique (CEA) des huîtres Crassostrea gigas (9 et 18 mois) cultivées à densités différentes dans deux claires, pour obtenir deux conditions nutritives, a été suivie pendant 6 mois (Marennes-Oléron, France). Les croissances ainsi obtenues traduisent bien l'efficacité du protocole expérimental. Les niveaux de la CEA sont différents dans les deux claires et dépendent donc du niveau d'alimentation des huîtres. Les valeurs de la CEA sont toujours supérieures pour les huîtres dans la claire chargée à faible densité. La CEA se révèle donc un indicateur de la situation trophique d'un bassin d'élevage. Les variations saisonnières de la CEA sont semblables pour les deux classes d'âge, dans une même claire: un minimum estival et un maximum hivernal. L'influence de la reproduction sur ces variations ne peut être éliminée puisque tous les lots ont maturé. L'influence de la température sur l'évolution des valeurs de la CEA sera recherchée pour essayer de distinguer l'effet saisonnier. Il existe une forte corrélation entre la charge énergétique adénylique (CEA) et la charge énergétique guanylique (CEG) : elle est similaire dans les deux claires. Les concentrations de nucléotides sont semblables et stables dans les deux claires sauf en septembre et décembre où les valeurs augmentent pour les huîtres qui poussent le mieux. Les adénylates sont les représentants majeurs des nucléotides (80%), cependant leur pourcentage diminue en août au détriment des guanylates. D'un point de vue général le pourcentage des adénylates est plus faible chez les huîtres qui ont la meilleure croissance et donc le rapport GTP/ATP est plus élevé. Ce rapport pourrait être un indice intéressant pour décrire la croissance.
Adenylatc Encrgy Charge (AEC) values of Crassostrea gigas (9 and 18 months old) cultured in ponds in Marennes-Oléron Bay (Atlantic coast, France) are reported. Two ponds were loaded with two different initial oyster biomasses in order to obtain different food conditions. The growth of oysters was different in the two ponds which corroborated the effectivences of attaining different food conditions. AEC level was different depending on the pond and was therefore related to food availability per unit oyster biomass. Well-fed oysters exhibited greater AEC values than poorly-fed oysters, throughout thc study. Information on nutritional situations for wild or cultured populations can therefore be obtained by AEC. In cach pond, the seasonal AEC variations were similar for both
age-groups and were characterized by a minimum value in summer and a maximum value in wintcr. The influence of reproduction on these variations cannot be ruled out as for al1 the batches maturation processes were evidenced. Research will be done on a temperature effect to try to distinguish these seasonal variations. A strong correlation between adenylatc energy charge (AEC) and guanylatc encrgy charge (GEC) was demonstrated; it was similar for both ponds. The levecs of nucleotide concentration were relatively stable during the survey cxcept in September and December for oysters in the low density pond. Among nucleotides, adenylate pool represented the major part (80%). A decrease in the total concentration of adenylates was observed in August. The best growth correlated with the lowest adenylate perccntage and a better GTP/ATP ratio, suggesting that this ratio could be a useful index for growth.
Keyword(s)
Adenylate energy charge, Crassostrea gigas, Food, Nucleotides
Moal Jeanne, Le Coz Jean-Rene, Samain Jean-Francois, Daniel Jean-Yves, Bodoy Alain (1991). Oyster adenytate energy charge: response to levels of food. Aquatic Living Resources. 4 (2). 133-138. https://archimer.ifremer.fr/doc/00038/14882/