es marqueurs génétiques, particulièrement bien adaptés à ces problématiques car hypervariables, ont été mis au point récemment dans notre laboratoire en collaboration avec le laboratoire Génome et Populations de Montpellier (CNRS). Ils permettent désormais l'analyse approfondie et la discrimination fine de populations d'huîtres creuses Crassostrea gigas et de rechercher si certaines d'entre-elles n'auraient pas des caractéristiques intéressantes pour l'ostréiculture locale (croissance, résistance estivale, affinage ... ). La diffusion de telles populations auprès de la profession serait plus rapide car il s'agit de la même espèce. Selon les recommandations du CIEM, il faut effectuer une mise en quarantaine des huîtres importées (après contrôles sanitaires) et un transfert uniquement dans le milieu naturel de la première génération (F 1). Dans le présent projet, nous nous proposons donc d'étudier la variabilité génétique de populations d'huîtres creuses C. Gigas au niveau mondial à l'aide de ces nouveaux marqueurs moléculaires. La reconnaissance de populations génétiquement distinctes étant désormais possible, nous proposons également de comparer les performances de certaines de ces populations dans les conditions locales d'élevage. L'objectif serait ici d'identifier des populations plus performantes que celle actuellement en élevage. Pendant toute la durée du projet, la profession ostréicole représentée par la Section Régionale de la Conchyliculture de Marennes Oléron sera tenu informée de l'évolution des résultats.