Possibilité de développement de la conchyliculture aux Antilles - Acclimatation de l'huitre CRASSOSTREA GIGAS

Type Rapport
Date 1980
Langue(s) Français
Auteur(s) Saint-Félix Christian
Résumé Il existe à l'état sauvage deux espèces d'huîtres aux Antilles, Ostrea frons et Crassostrea rhizophorae. Toutes deux se reproduisent tout au long de l'année et constituent en différents endroits des gisements d'importance variable. La première appartient à la catégorie des "plates" et vit dans la zone infralittorale mais sa taille excessivement réduite, 4 cm de diamètre au plus, ne permet pas de l'exploiter. La seconde que l'on range parmi les "creuses", constitue d'importants gisements dans la zone de balancement des marées, principalement au niveau des racines-échasses des palétuviers d'où son nom d'huître de palétuvier. Sa taille, son aspect et son goût font qu'élle est cueillie et consommée depuis longtemps. En 1971, des recherches ont été entreprises par le laboratoire ISTPM de la Martinique en vue de créer une activité ostréicole aux Antilles. Les premières études menées jusqu'en 1975 sur l'huître de palétuvier locale ont permis de constater la médiocrité persistante des résultats des élevages expérimentaux ; ceci a conduit à orienter les travaux sur l'implantation d'espèces étrangères, en commençant par l'huître japonaise Crassostrea gigas. En 1976 les essais d'acclimatation ont intéressé l'huître plate Ostrea edulis, importée de Bretagne, l'huître de palétuvier Crassostrea rhizophorae provenant de Guyane, ainsi qué les moules Mytilus edulis et Mytilus galloprovincialis. Après avoir rappelé brièvementquelques caractéristiques de l'huître de palétuvier des Antilles,nous décrirons les essais d'élevage réalisés avec ce coquillage local puis ceux effectués avec des espèces étrangères.
Texte intégral
Fichier Pages Taille Accès
13101.pdf 22 1 MB Libre accès
Haut de la page