L'étude historique de l'ostréiculture française monte que cette activité est caractérisée par des périodes de prospérités et de pénurie. Des épizooties ont été à l'origine de ces alternances. A chacune de ces période, on a pu constater des changements d'espèces : Ostrea edulis fut remplacée par Crassostrea angulata, de même celle-ci fut remplacée par Crassostrea gigas dans les années 1970. L'étude de la bibliographie montre que les techniques utilisées pour distinguer des espèces Crassostrea angulata et Crassostrea gigas sont insuffisantes. L'évolution des technologies en matière d'analyses génétiques ouvrent de nouvelles perspectives. La recherche de marqueurs moléculaires réalisée sur Crassostrea angulata et Crassostrea gigas, par amplification par PCR (Polymerase Chain Reaction) de l'ADN mitochondrial et l'utilisation d'enzymes de restrictions a permis d'observer cinq haplotypes chez ces taxons. C. angulata et C. gigas peuvent ainsi être distinguées. Cette technique s'avère donc plus performante que celles utilisées précédemment dans des études morphologiques, physiologiques, et génétiques (allozymiques). Le conservatoire de souches de La Tremblade tend à disposer d'outils dans le but d'identifier des espèces. Les applications de ces outils sont dans un premier temps d'ordre scientifique et dans un second temps on peut envisager leur mise en pratique pour la production. Cette étude méritait donc d'englober l'avis de quelques professionnels à titre d'exemple.
Mot-clé(s)
Crassostrea angulata, Crassostrea gigas, Marqueurs moléculaires, ADN mitochondrial, PCR, Enzymes de restrictions, Haplotypes