Depuis 2008, les mortalités touchant le naissain Crassostrea gigas sont particulièrement élevées en France (>70%), fragilisant de nombreuses entreprises ostréicoles. Cependant, une voie de sortie de crise proposée dès 2001 est la mise en place de programmes de sélection pour l’amélioration de la survie suite à la mise en évidence de la forte héritabilité de ce caractère au stade naissain chez C. gigas (Dégremont et al., 2007 ; Dégremont et al., 2010a). Ainsi, des familles d’huîtres C. gigas présentant des survies contrastées au stade naissain ont été reproduites et maintenues depuis 2002 par le Laboratoire de Génétique et Pathologie à la station Ifremer de La Tremblade. Ces lots d’huîtres ont été nommés « R » et « S » respectivement pour leur meilleure résistance et leur plus grande sensibilité aux mortalités estivales.