Amas sulfurés hydrothermaux, nodules et encroûtements ferromanganésifères constituent en l’état des connaissances les trois ressources minérales potentielles des « grands fonds » marins. L’évolution du contexte international pour l’accès aux matières premières depuis quelques années conduit naturellement à porter une attention à ces ressources potentielles sous-marines. Bien que les encroûtements ferromanganésifères puissent présenter la plus grande valeur en métal contenu [Ifremer, 2011], principalement en raison de leur concentration en cobalt, l’étude de ces encroûtements et de leur contexte n’ont pas fait l’objet, en France, d’autant d’investigations que les nodules de manganèse ou les amas sulfurés hydrothermaux. On se propose de résumer les connaissances acquises, en particulier dans la Zone Economique Exclusive de Polynésie française, et de suggérer une conduite à tenir dans le cadre de ce nouveau contexte international.