La synthèse de l’expertise collégiale menée par l’Ifremer et la station biologique de Roscoff permet de préconiser le maintien des cultures de Undaria pinnatifida dans les zones déjà mises en culture à condition de se cantonner aux pratiques culturales des exploitants installés depuis longtemps, avec un suivi et sans expérimenter de nouvelles pratiques pour lesquelles il n’y a pas de recul. Là où des essais ont eu lieu en 2010 et 2011 (Projet Chaco), il serait nécessaire de faire rapidement un état des lieux de la présence ou l'absence d'Undaria pinnatifida en milieu naturel afin de mesurer l'impact de ces essais. En l’état actuel des connaissances il n’y a pas de données scientifiques qui permettent de garantir le respect de l’article 24 du R(CE) N° 708/2007. Compte tenu des connaissances actuelles sur Undaria pinnatifida, sa culture en Bretagne et la dissémination que connaît l’espèce à partir des différentes introductions, il ne paraît pas opportun de vouloir l’ajouter à la liste des espèces de l’annexe IV du règlement concerné. Le littoral breton présente une grande richesse en macroalgues que les acteurs locaux souhaitent valoriser de façon durable. L’enjeu est donc de s’orienter vers la culture d’espèces localement présentes et naturellement adaptées aux conditions de la côte bretonne et de sa complexité.