Toxines amnésiantes en France - Analyse par CLHP de l'acide domoïque et ses isomères - Bilan 1999 de la surveillance des toxines amnésiantes lié aux efflorescences à Pseudo-nitzschia toxiques

Dans le cadre du réseau de surveillance français en matière de toxines amnésiantes, l'acide domoïque a été détecté pour la première fois dans des échantillons de coquillages. En effet, le dosage de lacide domoïque (AD) par Chromatographie Liquide Haute Performance couplée à un détecteur Ultra Violet (CLHP/UV), méthode officielle, dans la partie comestible des bivalves est effectué dès que le seuil de 105 cellules par litre de diatomée du genre Pseudo-nitzchia spp. est dépassé. Les analyses réalisées pendant l'année 1999 ont révélé la présence de l'acide domoïque dans des bivalves prélevés en différents points des côtes françaises. Toutefois, la quantité maximale de toxine trouvée ne dépassait pas 3,2 µg d'AD par g de chair totale de coquillages, ce qui est largement en dessous du seuil sanitaire autorisé (20 µg AD/g chair). Les examens phytoplanctoniques réalisés par Microscopie Electronique à Balayage (MEB) à partir des prélèvements d'eau de mer ont confirmé la présence de deux espèces de Pseudo-nitzschia répertoriées comme étant toxiques : P. pseudodelicatessima et P. multiseries. A partir des extraits de culture de cette dernière espèce, nous avons confirmé sa toxicité et donc son implication dans l'accumulation de l'acide domoïque dans les bivalves en France.

Texte intégral

FichierPagesTailleAccès
19154.pdf
471 Mo
Comment citer
Amzil Zouher, Motteau Lydie (2000). Toxines amnésiantes en France - Analyse par CLHP de l'acide domoïque et ses isomères - Bilan 1999 de la surveillance des toxines amnésiantes lié aux efflorescences à Pseudo-nitzschia toxiques. https://archimer.ifremer.fr/doc/00104/21574/

Copier ce texte