Selon les différentes données receuillies, le nickel parait beaucoup moins toxique que certains autres métaux lourds comme le mercure, le cadmium, le chrome... Des essais de toxicité aigue font toutefois apparaître des seuils de toxicité inférieurs au mg/l notamment chez les crustacés qui semblent les organismes les plus sensibles à ce métal. A des concentrations de l'ordre de 30 à 100µg/l, le nickel exerce des effets inhibiteurs sur la reproduction et le développement embryonnaire de plusieurs espèces d'invertebrés. Bien que tous les résultats ne concernent que des essais de toxicité réalisés sur des organismes isolés et dans les conditions du laboratoire, on peut considérer, en comparant les résultats des essais de toxicité les plus défavorables aux concentrations mesurées dans les écosystèmes océaniques, que le nickel ne pose pas, dans l'état actuel des connaissances, de problèmes de toxicité inacceptables pour les organismes marins.