| Mot-Clé(s) |
Ostréiculture, huître japonaise, Crassostrea gigas, bassin de Marennes-Oléron, stocks, surfaces exploitées, densités, biomasse, méthodologie |
| Résumé |
L'estimation des stocks d'huîtres en élevage dans le bassin de Marennes-Oléron réalisée en 1988 est la cinquième opération annuelle consécutive de ce type. A cette occasion, une comparaison a été réalisée entre deux méthodes de traitement des données de surface ou de longueur d'installation à partir des couvertures photographiques aériennes au 1/10 000ème (surfaces en exploitation) et au 1/1 000ème (taux d'occupation des surfaces en exploitation). Les principaux résultats obtenus lors de cette étude montrent que par rapport à l'année précédente, on constate une relative stabilité des surfaces exploitées. Celles-ci sont en légère régression pour l'élevage à plat, et pratiquement inchangées pour l'élevage en surélévation. Par contre, les densités d'élevage sont en nette augmentation, que ce soit pour l'élevage à plat ou pour l'élevage sur table. La seule exception concerne les collecteurs de 2 ans et plus, qui résultent du captage déficitaire de l'année 1986. Pour les collecteurs de 1 an (captage de 1987), les densités ont été multipliées par 4 entre 1987 et 1988. Ceci résulte à la fois d'un captage très abondant en 1987 et d'une augmentation du nombre de collecteurs installés dans les parcs, pour cette strate d'échantillonnage. L'élevage en poche se caractérise également par des densités en augmentation, avec plus de 25 kg d'huîtres par mètre de table. Le résultat de ces changements est que la biomasse globale d'huîtres en élevage a atteint le chiffre de 110 146 tonnes en 1988, avec une précision de 16,7 %. Par ailleurs, l'utilisation d'une table à digitaliser semble se traduire, pour l'exploitation des photographies aériennes, par une meilleure précision, par un gain de temps de travail et par une meilleure reproductibilité des résultats. |
