Détermination de la qualité du milieu sur l'inactivation des virus en mer

Les virus sont rejetés en quantité considérable dans le milieu aquatique et ce par le biais des eaux usées urbaines fortement chargées en microorganismes. Le traitement de ces eaux n'étant pas d'une efficacité parfaite en ce qui concerne les virus, une quantité non négligeable de ces derniers persiste dans les eaux épurées qui sont rejetées dans les eaux superficielles et en particulier dans les mers. En zones conchylicoles côtières, la présence de virus dans l'eau de mer constitue un risque potentiel de contamination des coquillages. En effet, pour leur nutrition, ceux-ci filtrent de grandes quantités d'eau et retiennent les éléments particulaires parmi lesquels les microorganismes présents dans l'eau. Compte tenu du fait que ces mollusques sont la plupart du temps consommés à l'état cru, il existe un risque pour la santé des consommateurs. Dans ces conditions, il est fondamental de pouvoir déterminer le devenir des virus dans l'eau de mer. Notre travail consiste à évaluer l'influence d'un certain nombre de paramètres sur la survie du poliovirus de type 1 et du virus de l'hépatite A pris comme exemple de virus entérique. Notre étude a été réalisée en eau de mer synthétique, stérile et filtrée de façon à pouvoir travailler dans un milieu de composition parfaitement connue et d'éviter le plus possible l'existence de biais dans cette étude. Les paramètres testés sont la température, la salinité, la lumière ainsi que le rayonnement ultra-violet. Après une étude bibliographique seront présentés le matériel et les méthodes utilisés ainsi que le protocole expérimental suivi puis les résultats qui seront ensuite discutés.

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Comment citer
Schwartzbrod L., Dincher M.L, Deloince R., Crance J.M (1992). Détermination de la qualité du milieu sur l'inactivation des virus en mer. https://archimer.ifremer.fr/doc/00132/24312/

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