L'aspect géochimique des incidences de la réparation navale par les apports en traces métalliques (cuivre en particulier) contenus dans les peintures antifouling est étudié dans la zone N.E. de la rade de Brest. Les campagnes d'analyses d'eaux et les carottages sédimentaires ont permis de définir plusieurs zones touchées directement ou indirectement par ces rejets. L'étude chimique de la fraction fine inférieure à 63 microns des sédiments prélevés a mis en évidence une dissémination régulière en Cu - Pb - Zn en surface. Les évolutions des concentrations de ces métaux en fonction de la profondeur sont aussi tracées : les métaux semblent suivre la même loi d'accumulation. En laboratoire il a été possible d'étudier certains facteurs intervenant lors de la "sorption" du cuivre sur un sédiment naturel. L'étude de la concentration en cuivre en fonction du diamètre de particule sédimentaire a permis de déterminer une loi de sorption pour ce métal.