Un dinoflagellé du genre Gymnodinium mais de coloration verte prolifère sur les côtes françaises de l'Atlantique et de la Manche depuis 1982, principalement en été. Il diffère morphologiquement des quelques 12 espèces de dinoflagellés gymnodinioïdes «verts» connus à ce jour mais, certains détails morphologiques ainsi que la variabilité intraspécifique restant à préciser, cet organisme est ici désigné provisoirement comme Gymnodinium «sp. 198ι#79». La présence de chlorophylle b a été confirmée par une analyse en HPLC mais la nature des chloroplastes (éventuellement symbiotiques) n'a pu être précisée. La distribution est typiquement côtière et les proliférations semblent corrélées aux apports. fluviaLiles et à la pluviométrie des mois précédents. Un stade enkysté est décrit, ce qui constitue le second cas connu d'un tel stade dans le vaste genre Gymnodinium. Quelques effets nocifs sur la faune marine ont été signalés et sont considérés comme indirects (anoxie). .

A dinoflagellate has produced green-water events along the Atlantic and English Channel coasts of France since 1982. It differs morphologically from each of the 12 taxa or so of green gymnodinoid dinoflagellates previously known. As some morphological details, as well as their variability, remain to be ascertained, this organism is illustrated and described here under the provisional designation of Gymnodinium "sp. 1982". The presence of chlorophyll b has been confirmed by HPLC analysis but it could not be ascertained whether true chloroplasts are present, or symbionts. The distribution is coastal and estuarine. The number and intensity of the outbreaks may be related to river runoff and to the amount of preceding rainfall. An encysted stage is described. Some noxious, presumably indirect, effects have been reported.