La pêcherie de crevettes tropicales de Guyane française. Problème des captures accessoires : estimation et implications

Type Thèse
Date 1984-08
Langue(s) Français
Auteur(s) Vendeville Philippe1, 2
Affiliation(s) 1 : Institut National Polytechnique de Toulouse, France
2 : ISTPM, France
Université Institut National Polytechnique de Toulouse
Discipline Sciences agronomiques
Note Annexes : pas de pages AII2, AII3 et AII4
Résumé La flottille crevettière qui exploite les stocks de Pénéidés du plateau continental de Guyane Française comptait en 1981 81 chalutiers, en majorité de nationalité étrangére, et avait débarqué l'équivallent de 5700 tonnes de crevettes entières pour l'année entière.
Lors des opérations de pêche, d'autres organismes marins sont capturés en même temps que les crevettes par les chaluts. En majorité ce sont des poissons osseux.
Trois campagnes de pêche expérimentale effectuées en 1981 ont permis d'estimer au moyen d'une technique d'échantillonnage stratifié, la biomasse
accessible au chalut à crevettes.
Il apparait que dans la zone du plateau continental exploitée par la flottille, les crevettes ne representent guère qu'entre 1/30 et 1/20 ème de la biomasse totale, en moyenne. D'autre part, les espéces de la faune associée sont nombreuses et les poissons capturés sont en majorité de petite taille.
La part de la biomasse totale qui pourrait être commercialisée facilement, sans necessiter de transformation, ne dépasserait pas la moitié de la biomasse des crevettes.
Partant de ces estimations, il a été possible d'évaluer le volume des captures totales pour l'année 1981 de l'ensemble de la flottille basée à Cayenne. Celui-ci représenterait prét de 71000 tonnes, c'est à dire que la pêche d'un kilo de crevette s'accompagnerait de celle de 11 à 12 kilos de poissons, en moyenne.
Ces résultats ont conduit à s'interesser aux effets de la pêche crevettière sur les stocks de 7 espèces de la faune associée, prises comme exemple.
Le modéle de Beverton et Holt utilisé ici a montré que pour certain d'entre eux des risques de surexploitation existaient. Ces divers constatations ont conduit à une discussion axée dans deux dirrections:
- la première consiste à envisager la valorisation de cette ressource inutilisée : les diverses possibilitées sont passées en revue et sont discuttées;
en particulier les implications sur l'organisation de la pêcherie sont abordées.
- la seconde s'attache à réduire la collecte des captures accessoires dans le but de rationaliser l'exploitation de l'ensemble des ressources du plateau continental. Des mesures d'aménagement sont proposées; elles s'appuient sur la réglementation par zones d'interdiction saisonnière au chalutage à la
crevette et le passage à un maillage réglementaire de 6Ornm. Enfin, il s'est révélé indispensable de developper la recherche dans certains domaines (biologie, technologie des engins de pêche, et économie) pour mettre au point un plan d'aménagement cohérent dans cette région.
Texte intégral
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Comment citer 

Vendeville Philippe (1984). La pêcherie de crevettes tropicales de Guyane française. Problème des captures accessoires : estimation et implications. PhD Thesis, Institut National Polytechnique de Toulouse. https://archimer.ifremer.fr/doc/00137/24796/