En 2005 et 2006, un total de 1333 analyses réparties en 1109 huîtres perlières, P. margaritifera, 93 pipi, P. maculata, 27 chama, Chamidae sp, 46 kapi kapi, Saccostrea cucullata et 58 Isognomon sp. ont été effectuées dans le cadre du REseau de PAthologie des huîtres perlières (REPANUI). Les analyses histologiques ont révélé comme les années précédentes la présence de sporozoaires de type grégarine, des parasites de type Rickettsien, des kystes de cestodes (Tylocephalum sp.). Une infection par des vers trématodes a été détectée chez S. cucullata. Depuis la mise en place de cette surveillance active en 2003, aucun agent pathogène à déclaration obligatoire de la liste de l’Office International des Epizooties (OIE) n’a été diagnostiqué, confirmant le bon état sanitaire des mollusques bivalves analysés en Polynésie française. En outre, aucun épisode de mortalité ni de morbidité anormale n’a été relaté depuis le début de la mise en place de ce réseau. L’effort analytique consenti depuis 2003 a permis de déterminer les taux de prévalence, d’infection, la répartition géographique et temporelle des principaux organismes décrits chez P. margaritifera (protozoaires et métazoaires). Toutes ces analyses ont permis de développer une base de données informatiques et une «bibliothèque » de lames histologiques de référence des tissus sains et parasités des mollusques bivalves en Polynésie française. Ces données permettront de mobiliser le plus rapidement possible toutes les informations nécessaires pouvant aider à la gestion de situations de crise liées à des mortalités anormales et/ou à la détection de nouveaux agents pathogènes.