Etude de zone microbiologique. Ria de la rivière du Faou

Type Rapport scientifique
Date 2014-05
Langue(s) Français
Référence RST.ODE/UL.LER/BO 14.006
Auteur(s) Monfort Patrick1, Lebrun Luc1
Affiliation(s) 1 : Ifremer, France
Editeur Ifremer
Note Convention DPMA – DGAL - Ifremer
Mot-Clé(s) Rivière du Faou, contamination fécale, Escherichia coli, plomb, cadmium, mercure, dioxines, polychlorobiphényles, benzo(a)pyrène, zone conchylicole, palourdes.
Résumé L'activité conchylicole sur la rivière du Faou se résume pour l'heure à l'élevage d'huîtres creuses pour lequel l'estuaire est classé en zone de salubrité B.
Suite à la sollicitation du Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins (CRPMEM) de Bretagne pour y entreprendre une étude sanitaire sur les coquillages du groupe 2, l'administration départementale a donné un avis favorable et missionné l'Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la MER (IFREMER) pour mener à bien cette étude.
Ce rapport préliminaire ne traite que les données bactériologiques et chimiques des coquillages acquises dans le cadre du suivi sanitaire et ceci dans un souci d'une transmission rapide de l'information aux acteurs concernés. Le second volet relatif aux sources potentielles de contaminations, dite étude sanitaire, plus chronophage, complétera ce document par la suite.
Les résultats obtenus ont mis en évidence une qualité chimique satisfaisante des palourdes et une qualité bactériologique médiocre, induisant un classement sanitaire en zone de salubrité C pour ces bivalves du groupe 2. En l'absence de différence marquée entre les deux points échantillonnés celui de Verveur vian a été retenu comme point de référence dans le cadre de la surveillance ultérieure du réseau microbiologique REMI. L'analyse des données a décelé une différence marquée entre la période estivale (juin à septembre) et le reste de l'année (octobre à mai). Cependant, le niveau élevé de cette contamination bactériologique tout au long de l'année ne permet pas d'envisager un classement alternatif de la zone. Par ailleurs, l'absence de relation entre la pluviométrie et la contamination bactérienne souligne le rôle prépondérant des rejets ponctuels sur les rejets diffus. Les deux campagnes d'analyse d'eau menées sur le bassin versant révèlent des concentrations plus abondantes à quatre exutoires, le Faou amont, le Faou rive droite, Poulmoïc et Keronézou. Une évaluation complémentaire des flux bactériens permettrait de mieux appréhender l'impact respectif des sous bassins incriminés, base d'un plan d'actions pour une restauration de la qualité sanitaire des eaux estuariennes.
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