Evaluation de l’impact de la drague à moules sur la sole commune et son renouvellement dans les zones de nourricerie

Type Avis
Date 2015-03
Langue(s) Français
Référence HMMN/RHPEB/15-006a
Auteur(s) Vigneau JoelORCID1, Biseau Alain2, Cochard Marie-Laure1, Vermard YouenORCID3
Affiliation(s) 1 : Laboratoire Ifremer/HMMN/RHPEB, Port en Bessin, France
2 : Laboratoire Ifremer/STH/LTBH, Lorient, France
3 : Laboratoire Ifremer/EMH, Nantes, France
Commanditaire DIRM-MEMN - DIrection Inter-Régionale de la Mer Manche-Est mer du Nord
Résumé Expression de la demande : La demande d’avis de la part de la Direction Interrégionale de la mer Manche Est – mer du Nord (DIRM-MMN) datant du 25 février 2015 et référencée 25/2015 est présentée en annexe. La demande fait référence à un arrêté d’interdiction faite à une liste d’engins traînants de fond dans les zones de nourricerie en Baie de Seine afin de favoriser la reconstitution des stocks de sole. La liste des engins prohibés (annexe III de l’arrêté) inclut les dragues remorquées par bateau, code DRB selon la nomenclature FAO. Le comité régional des pêches de Basse-Normandie (CRPBN) s’inquiète de cette interdiction, arguant du fait que la zone protégée en baie de Seine occidentale englobe une partie des gisements mouliers de Grandcamp et Ravenoville, et que cette pêche n’impacte pas la ressource de sole. Le CRPBN indique également que cette activité est primordiale, tant en quantité qu’en valeur pour les professionnels locaux. La demande de la DIRM-MMN est d’évaluer l’impact de la drague à moule sur la sole commune et son renouvellement.
Conclusions de l'avis : Les captures de sole concomitantes aux captures de moules à la drague sont quasiment inexistantes,dû principalement aux habitats préférentiels bien distincts des deux espèces. L’impact de cet engin sur le stock de sole est donc nul ou quasi nul. Il convient de noter que, du fait de l’interdiction de la pratique de la drague à moule dans la zone de protection des soles, la partie de la moulière incluse dans cette zone ne pourra pas être exploitée, car les moules, fixées sur leur substrat ne bougeront plus durant toute leur phase adulte. De plus, l’analyse de la provenance des captures de moule montre que la dépendance de cette activité aux zones maintenant interdites est avérée.
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Comment citer 

Vigneau Joel, Biseau Alain, Cochard Marie-Laure, Vermard Youen (2015). Evaluation de l’impact de la drague à moules sur la sole commune et son renouvellement dans les zones de nourricerie. DIRM-MEMN - DIrection Inter-Régionale de la Mer Manche-Est mer du Nord, Ref. HMMN/RHPEB/15-006a, 5p., 4p., 1p.https://archimer.ifremer.fr/doc/00255/36625/