Variations spatio-temporelles des rendements mensuels des chalutiers dans le golfe de Gascogne, entre 1990 et 1998
| Type | Poster | ||||||||
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| Date | 2004 | ||||||||
| Langue(s) | Français | ||||||||
| Auteur(s) | Leaute Jean-Pierre1, Poulard Jean-Charles1, Forest Andre1 | ||||||||
| Affiliation(s) | 1 : Ifremer, France | ||||||||
| Conférence | 9ème Colloque International d'Océanographie du Golfe de Gascogne, 10 au 12 juin 2004, Pau. | ||||||||
| Résumé | Les populations marines sont distribuées de manière hétérogène dans l'espace et dans le temps en raison de la diversité des habitats et des exigences des cycles vitaux des espèces. L'intensité de l'exploitation varie également en fonction des métiers, de l'espace et du temps qui structurent les stratégies de pêche. L'objectif de l’étude est de caractériser et décrire les relations qui existent entre les modalités d'exploitation des ressources et leur organisation spatiale à différentes échelles de temps. Dans ce but, l’activité de 164 chalutiers de Lorient, de Saint-Nazaire, des Sables d’Olonne et de La Rochelle opérant dans le golfe de Gascogne est suivie sur la période 1990-1998. Cette approche qui vise à développer les connaissances nécessaires à une gestion spatialisée de l'effort de pêche se décline ainsi : a) quelle organisation de l'exploitation des ressources peut-on identifier à l'échelle de l'année et du golfe de Gascogne ? b) existe-t-il une structure commune à toutes les années ? c) quelle a été la persistance de cette structure au cours des neuf années étudiées ? L’analyse factorielle multiple des débarquements mensuels par unité d’effort de 25 espèces en provenance de douze rectangles statistiques du golfe de Gascogne, dans lesquels les chalutiers considérés déploient plus de 90 % de leur temps de pêche, a permis de mettre en évidence le cycle annuel de la composition spécifique des productions commun aux neuf années étudiées. Les cycles d’exploitation annuels moyens identifiés pour chacun des rectangles présentent une forte saisonnalité (opposition entre « printemps-été » et « automne-hiver ») et des caractéristiques qui varient en fonction de leur localisation géographique. Seules 17 espèces participent activement à la structuration de ces schémas d’exploitation qui montrent une grande robustesse d’une année à l’autre. A partir de la classification de leurs cycles moyens annuels, les douze rectangles statistiques sont regroupés en cinq secteurs. Du sud au nord, on distingue : un secteur, essentiellement côtier, des Sables d’Olonne à Arcachon (espèces caractéristiques : seiche et sole), le secteur Noirmoutier-Plateau de Rochebonne a une composante un peu plus hauturière (seiche et langoustine), le petit secteur côtier Loire-Villaine (maquereau et merlan), le secteur limité au nord par l’île de Groix et qui s’étend sur le nord de la Grande Vasière jusqu’à la latitude de l’île d’Yeu (langoustine et merlu), le cinquième secteur s’étend dans son prolongement jusqu’aux accores (baudroies et raies). |
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| Texte intégral |
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