Le taux de survie des langoustines rejetées après chalutage est estimé aujourd’hui à 51% contre 30% dans les années 70-80. Cette valeur estimée expérimentalement est donc un majorant du taux de survie réel qui est impacté par de nombreux facteurs difficilement quantifiables. La mortalité des rejets peut être réduite par l’utilisation de table de tri et de goulotte d’évacuation lors du traitement de la capture. Cependant, la survie des langoustines au-delà du moment de leur remise à l’eau est difficile à évaluer, mais il est certain que leurs chances de survie sont réduites si elles sont rejetées en dehors des secteurs où les individus pourront retrouver un habitat qui leur est favorable.
Mehault Sonia, Morandeau Fabien, Kopp Dorothee (2015). Survie des rejets de langoustine après chalutage. DPMA - Direction des Pêches Maritimes et de l'Aquaculture, Paris. Ref. Ifremer/PDG/AB/2015/053-1. 2p., 2p., 12p. https://archimer.ifremer.fr/doc/00299/41018/