Seasonal and interannual variations (1996-2000) of the coastal waters east of the Rhone river mouth as indicated by the SORCOM series

Entre 1996 et 2000, toujours selon le même trajet entre Marseille et l’embouchure du Rhône, soixante dix neuf missions ont été conduites. Le navire en route, toutes les minutes sont réalisées dans les eaux de surface (1,5 m) des mesures de salinité, température, fluorescence ainsi qu’un positionnement GPS. L’ensemble de ces données (soit 128 points de mesure par sortie) constitue la série Sorcom dont la synthèse de ces résultats est présentée ici. Malgré la forte variabilité spatiale et temporelle pouvant se manifester d’une sortie à l’autre, la stratégie de l’étude et sa durée permettent de dégager une zonation spatiale et des évolutions temporelles. C’est au voisinage du Cap couronne que se situe un changement net dans la dynamique d’extension, vers l’est, de l’influence du Rhône. A l’ouest, les eaux sont en quasi-permanence sous cette influence et plus sporadiquement vers l’est, avec un gradient moins marqué, mais dans certains cas une dessalure peut être détectée jusqu’à Marseille. Dans ces deux parties, chacune pouvant être découpée en deux sous zones, les évolutions saisonnières sont différentes. Si dans la partie est (cap Couronne–Marseille) on retrouve le rythme classique des eaux marines (avec une première poussée phytoplanctonique plus précoce que ce qui est reporté habituellement), la partie ouest (cap Couronne–Rhône) voit se mettre en place, au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’embouchure, une plus faible variabilité inter saisonnière pour la biomasse phytoplanctonique alors que les écarts de salinité et surtout de température restent importants. La connaissance de la branche est de dilution des eaux du Rhône, sans doute moins étudiée car ne correspondant pas à la direction privilégiée du panache, revêt une importance socio-économique particulière du fait de la population qui vit sur cette côte et de la présence, dans les eaux du fleuve, d’un cortège de polluants amenés par le drainage du bassin versant.

Mot-clé(s)

Rhône, Panache de dilution, Observation à long terme, Fluorescence, Salinité

Between 1996 and 2000, 79 cruises have been achieved following always the same transect between Marseilles and the Rhone river's mouth. While cruising, salinity, temperature and fluorescence of surface waters (1.5 m) were recorded every minute, in association with precise GPS position. The whole set of data. (i.e. 128 measured points per cruise) constitutes the Sorcom series whose synthetic results ate presented here. Despite the high spatial and temporal. variability encountered between two successive cruises, the regularity and duration of the sampling strategy permitted to define coherent spatial zonation and temporal evolutions. In the Cape Couronne vicinity the dynamic of the eastern extension of the dilution plume clearly changes. Westward, waters are frequently under its influence, but more sporadically to the east, with a less pronounced gradient. In few cases, salinity lowering has been measured up to the gulf of Marseilles. In these two areas, which can be divided in two sub zones, seasonal evolutions are different. In the eastern area (Cape Couronne-Marseilles), the classical rhythm prevailing over marine waters is observed but with earlier phytoplanktonic bloom than usually reported. In the western part, and as getting closer to the Rhone river mouth, a weaker seasonal variability is observed for the phytoplanktonic biomass then salinity and temperature differences remain high. The better knowledge of the eastern dilution plume is of important socio-economical concern due to the numerous population living on this coast and the presence of pollutants in the river waters.

Keyword(s)

Rhone river, dilution plume, long term observation, fluorescence, salinity

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How to cite
Younes WAN, Bensoussan Nathaniel, Romano JC, Arlhac D, Lafont Maxime (2003). Seasonal and interannual variations (1996-2000) of the coastal waters east of the Rhone river mouth as indicated by the SORCOM series. Oceanologica Acta. 26 (4). 311-321. https://doi.org/10.1016/S0399-1784(03)00037-9, https://archimer.ifremer.fr/doc/00321/43260/

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