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Diversification de la production : cultures de palourdes sur estran
Les premiers essais de culture de palourdes japonaises sur estran en Charente-Maritime ont été réalisés en 1984 : le suivi de croissance de 3 populations de palourdes Ruditapes philippinarum pour 1984-1985, permet de mieux préciser l'optimum des conditions d'élevage que l'on peut envisager dans le bassin de Marennes-Oléron. Du fait du ralentissement de croissance en période estivale, entraînant un retard au niveau de la reproduction et un état physiologique relativement affaibli à l'entrée de l'hiver, qui conditionne les mortalités hivernales, il apparaît d'ores et déjà aléatoire d'entreprendre des élevages à des coefficients de marée inférieurs à 50. En effet, comme pour les populations d'huîtres (Héral et al., 1983), un amaigrissement hivernal prolongé se retrouve au niveau des palourdes par une disparition quasi complète des sucres de réserves engendrant des mortalités très importantes sur les élevages devenus d'autant plus sensibles aux facteurs externes (turbidité, température, gel, manque de nourriture, potentiel oxydo réduction). Compte tenu de l'évolution des biomasses et des risques de mortalités hivernales, il apparaît donc important d'effectuer les pêches en début d'hiver. Par ailleurs, il semble qu'un critère de "tenue et qualité du sédiment" soit nécessaire à tout développement ultérieur d'élevage dans le bassin de Marennes-Oléron, afin d'éviter les problèmes de fluctuations de niveau de sédiment, de turbidité constante et élevée pour les populations de palourdes ainsi que de destabilisation du terrain par le comportement agrégatif de la palourde....
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