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Essais de transmission de l'infection à virus de type Herpes chez les huîtres creuses, Crassostrea gigas
La récente apparition de nombreuses infections à virus de type herpès chez différentes espèces d'huître nécessite le développement d'outils diagnostiques adaptés. Les techniques de détection utilisées jusqu 'alors pour rechercher ces infections virales, histologie et microscopie électronique à transmission, sont plus ou moins satisfaisantes tant par leur sensibilité, le temps qu'elles nécessitent et leur coût. La PCR appliquée à la détection des herpèsvirus chez les vertébrés est largement documentée (Boyle et Blackwell, 1991 ; Casas et al., 1996; Cassinotti et al. , 1996; de Gee et al., 1996). Par ailleurs, de récents progrès ont été réalisés dans le développement de méthodes moléculaires de détection de virus humains transmissibles par les coquillages (Lees et al., 1993; Le Guyader et al., 1994 ; Atmar et al., 1995). Cependant, aucune technique de détection des virus infectant les bivalves et faisant appel à la biologie moléculaire n'a fait l'objet à ce jour de publication. Le laboratoire IFREMER de Ronce les Bains (Charente Maritime) a donc développé un protocole de mise en évidence d'un virus de type herpès responsable de mortalités de larves et de naissain chez l'huître creuse. Ce protocole fait appel à la PCR (Renault et al., en préparation). Pour les travaux réalisés au cours de ce stage, l'utilisation de ce protocole de PCR a été appliquée au suivi de la stabilité de l'ADN viral en eau de mer et à l'analyse des prélèvements effectués au cours des divers essais de reproduction expérimentale de l'infection à virus de type herpès. Au vu des difficultés de répétabilité rencontrées, la la technique de PCR ne semble pas être une méthode de choix pour l 'étude de la stabilité de l'ADN viral. En revanche, la rapidité et lafacilité de mise en oeuvre de cette méthode d'analyse nous ont aidés dans le bon déroulement des essais. En effet, l'analyse rapide des prélèvements conditionnait la poursuite ou l'arrêt de l'expérience en court. Les essais de transmission expérimentale de l'infection au stade naissain, réalisés au cours de ce stage, n'ont pas permis d'aboutir à l'induction de mortalité et à la définition d'un protocole reproductible. Cependant, ces essais seront poursuivis afin de vérifier et de démontrer que le virus de type herpès est bien l'agent pathogène responsable des mortalités de naissain.
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