Un programme concerannt le contrôle des perforùances biologiques de lots diploïdes et triploïdes d'huîtres creuses Crassostrea gigas a débuté en mars 1993 à La Tremblade et dans d'autres station IFREMER associées. Le présent rapport rend compte des cinq premiers mois d'analyses faisant partie d'un contrôle qui devrait se poursuivre jusqu'en 1994. A La Tremblade, l'expéreince repose principalement sur la comparaison des paramètres biométriques et biochimiques des lots diploïdes et triploïdes en deux sites d'étude : un parc ostréicole sur le bassin de Marennes-Oléron et une claire. Les individus diploïdes réfractaires du lot triploïde, sont identifiés par imagerie numérique et écartés des analyses. Les résultats obtenus montrent une difféence marquée entre diploïdes et triploïdes dès le début de la gonadogenèse. Les triploïdes présentent des caractéristiques biométriques supérieures (poids total, poids de coquille....). Ces triploïdes se maintiennent à un taux de 4% en glycogène durant le début de l'été, forme essentielle des réserves chez l'huître, alors que les diploïdes épuisent la totalité des leurs, en métabolisant le glycogène en réserve lipidique pour la gonade. Ce taux de blycogène plus élevé constitue l'intérêt majeur motivant de telles études. L'évolution des paramètres biochimiques s'est révélée plus importante sur estran; à l'exception du poids sec, les données biométriques ne sont pas significativement différentes entre les deux sites. Les résultats hydrobiologiques, beaucoup plus comploets en claie que sur estran, n'ont pas permis d'attibuer le faible niveau des réserves des triploïdes et la maturation tardive des diploïdes en claire à un appauvrissement du milieu. Il reste à vérifir par le biais de l'étude histologique de la reproduction si la dongadogenèse a eu leiu chez lez inficifus triploïdes et dans quelle mesure cela aura une influence sur l'état de leurs réserves en glycogène après la période théorique de ponte, et ultérieurement sur leur croissance.