A la suite du déclin de l'activité salicole dans le marais littoral charentais, l'ostréiculture et l'agriculture se sont installées. Au fil des années, l'agriculture s'est intensifiée, et les ostréiculteurs se sont plaints en même temps d'une augmentation de la mortalité des huîtres. Aussi pour évaluer l'impact des produits phytosanitaires (herbicice, pesticide) utilisé en agriculture intensive, et qui circulent facilement dans une zone humide, le laboratoire Ifemer de La Tremblade a mis en place un suivi écotoxicologique des eaux des marais de Möeze Brouage. Il s'agit d'un test "larves d'huîtres" de Crassostrea gigas qui consiste à mettre des embryons d'huîtrs en contact d'eau à analyser. Au bout de 24 heures, lorsqu'elles ont atteint le stade larve D, on observe leurs malformations. Des tests ont été réalisés du 29 mai au 11 juin, et ont montré que les eaux de rejets ont une qualité biologique médiocre sur plusieurs points. Il faudrait alors pouvoir identifier quels produits sont à l'origine de cette pollution.