Etude de la variabilité de croissance d'une population d'huîtres creuses Crassostrea gigas. Bases génétiques

Type Mémoire
Date 1996
Langue(s) Français
Auteur(s) Morand Bérénice1, 2
Affiliation(s) 1 : Ifremer, La Tremblade, France
Note Mémoire DESS Exploitation des Ressources Vivantes Côtières, Université de Caen. Stage réalisé sous la Responsabilité de André Gérard & Pierre Boudry
Résumé

L'huîbe creuse Crassostrea gigas a pris une importance grandissante en Europe depuis son introduction suite aux épizooties qui ont touché l'huître plate Ostrea edulis et l'huître creuse portugaise Crassostrea angulata à la fin des années 60. L'IFEMER a donc initié un programme cofinancé par la CEE ("Genephys 1996-2000") en vue d'étudier les bases génétiques et la variabilité des caractères physiologiques impliqués dans la croissance de Crassostrea gigas, étape nécessaire pour estimer si une sélection génétique visant à augmenter le rendement métabolique peut être mise en oeuvre. Ce programme est basé sur l'obtention et l'étude de plusieurs générations d' huîtres creuses. En avril 1996 des croisements ont été effectués entre des géniteurs issus de 4 populations naturelles afin de générer une première génération à base génétique large. L'élevage larvaire de cette G1, a été mené de façon à conserver le maximum de variabilité génétique en évitant toute compétition entre individus et en maintenant tous les animaux dans les mêmes conditions d'environnement. Après captage selon une méthode mise au point pour cette occasion, un suivi de croissance a été entrepris 31 jours après fécondation et malheureusement interrompu à j 70 par l'apparition de l'Herpès-virus dans les élevages. Un suivi de croissance a également été entrepris de façon plus tardive sur des animaux de première génénation issus des croisements intrapopulations des mêmes géniteurs ("Link"). Cette étude est toujours en cours et les résultats obtenus mettent en évidence pour ces animaux l'existence d'une grande variabilité de croissance. Pour compléter ce travail, une étude génétique a été entreprise sur les géniteurs et la première génération. Une technique d'extraction de l'ADN des géniteurs et des animaux de la G1 prélevés à j45 ainsi qu'une méthode d'amplification de ce même ADN au locus microsatellite CG 44 ont été mises au point. Ces outils ont ensuite été utilisés pour évaluer le nombre d'allèles et le taux d'hétérozygotie chez les géniteurs et les animaux de première génération.

Résumé en anglais

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