Second rapport d'étape du groupe de réflexion sur les aménagements physiques en zone côtière et leur gestion pour l'aquaculture et la pêche

Ce second rapport d'étape fait le point sur le travail engagé depuis la réunion d'ouverture du 18 mai 1998. En premier lieu, il rappelle les principales observations et conclusions des deux premières réunions de travail. Il présente ensuite les principaux enseignements tirés de la récente mission du groupe de travail, centrée sur les Pertuis charentais. A la différence de la côte méditerranéenne, il n'y a pas, sur le littoral atlantique français, de récifs artificiels au sens traditionnel. Les seules structures immergées récentes sont des filières à moules en Charente. Ce rapport inclut une analyse des besoins budgétaires pour mener à bien la réflexion et l'élaboration du rapport final. Les annexes attestent des efforts tantôt théoriques, tantôt pratiques de répondre à des demandes d'origines variées: particuliers, collectivités, administration, élus, médias. Au terme de cette première année d'étude, le premier constat est que les ressources marines vivantes des côtes françaises sont globalement surexploitées, ou mal exploitée. De manière globale, les expertises halieutiques convergent pour souligner l'importance de la bande côtière dans le cycle biologique de nombreuses espèce, et notamment des petits fonds. Le second constat est relatif à la qualité du milieu environnant côtier : les estuaires et baies sont l'aboutissement de bassins versants, collecteurs des effluents issus des diverses activités humaines, agriculture, industrie, habitat. L'approche de la gestion par celle du bassin versant devient prépondérante, d'où la nécessité d'une approche intégrée des problèmes et des enjeux côtiers. Le troisième point prend en compte les tendances lourdes sur les 20 prochaines années : réchauffement général du climat, donc des eaux, modes de vie valorisant l'habitat, le travail et le tourisme en zone littorale, souci de la qualité de la vie, de la variété des activités récréatives. En conséquence, il faut s'attendre à une pression croissante sur les usages du littoral, de la proche bande côtière, notamment pour l'explotation des ressources marines vivantes, ce qui ne manquera pas de contribuer à l'émergence de conflits entre les divers acteurs, face à une ressource limitée et convoitée. La réflexion sur les prochains Contrats de Plan (2000-2006) constitue enfin une remarquable opportunité de réflexions croisées entre chercheurs, promoteurs et décideurs locaux à l'échelle des écosystèmes.

Mot-clé(s)

Récifs artificiels, Repeuplement, Aménagement côtier

Texte intégral

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Version officielle éditeur
5929 Mo
Comment citer
Dao Jean-Claude, Lacroix Denis, Lagardere J. P., Mellon Capucine, Veron Gerard (1999). Second rapport d'étape du groupe de réflexion sur les aménagements physiques en zone côtière et leur gestion pour l'aquaculture et la pêche. Ref. DRV/RA/RST/99-09. https://archimer.ifremer.fr/doc/00429/54053/

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