Application du modèle MARS-3D à la rade de Toulon. Comparaison à des données historiques

Type Mémoire
Date 2001-07
Langue(s) Français
Auteur(s) Tessier Caroline1, 2
Contributeur(s) Thouvenin Benedicte, Garreau PierreORCID
Affiliation(s) 1 : Université Aix Marseille II, 38 Avenue de l'Europe, F-13100 Aix-en-Provence, France
2 : Ifremer, Direction de l'Environnement et de l'Aménagement du Littoral, Laboratoire Polluants Chimiques, Centre de Toulon, BP 330, F-83507 La Seyne-Sur-Mer cédex, France
Editeur Ifremer
Note Responsable de stage : Bénédicte Thouvenin. Maîtrise de Sciences de l'Environnement. Option Océanographie Physique. Université d'Aix Marseille
Mot-Clé(s) modèle, tridimensionnel, Méditerranée, hydrodynamique, validation, Toulon
Résumé

Développé par le laboratoire DEL/AO à Brest et appliqué à la rade de Toulon, le modèle MARS-3D a été installé au laboratoire de Toulon. L'objectif est de mettre en route son application à Toulon et de contribuer à l'analyse en cours des résultats du modèle, en les· comparant aux mesures historiques. Dans ce rapport sont présentés les travaux faits pour réaliser ce double objectif: l'apprentissage du modèle dans sa conception et son utilisation, l'analyse des résultats et la comparaison avec des mesures ainsi qu'une simulation de traceurs. La comparaison du modèle avec les données a été réalisée sur la base des enregistrements faits en 1986-1987 en un point de mesure au centre de la grande rade. Or, l'emboîtement des modèles crée une contrainte sur le forçage des conditions météorologiques, et seul le mois de juin 94 a pu être modélisé. Une analyse des résultats dans la rade abri comparés aux résultats de C. Millot est également présentée. Le domaine océanique étudié montre une complexité que le modèle retranscrit assez bien. Le modèle de la rade de Toulon donne une bonne représentation de la dynamique des processus physiques dans le domaine et les ordres de grandeur des courants, des températures et des élévations sont respectées. Comme dans tous les modèles côtiers, les conditions aux limites sont ici très influantes et détenninent, par vent faible, toute la dynamique hydrologique du domaine. Cependant, on a montré que les oscillations d'inertie étaient trop importantes et que certains phénomènes calculés par le modèle résultaient probablement d'un artefact de ces conditions aux limites. Ainsi, avant toute chose, il parait nécessaire d'améliorer les conditions aux limites donc de se pencher sur les résultats du modèle amont (modèle PROVENCE).

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