Efflorescences toxiques des eaux côtières françaises. Ecologie, écophysiologie, toxicologie

Tandis que certa ines efflorescences micro-algales provoquent de sérieuses nuisances par leur développement exubérant, d'autres sont nocives en raison des toxines qu'elles produisent. Ces proliférations,  dangereuses pour les organismes marins, mais aussi pour les consommateurs de fruits de mer, sont étudiées en France depuis 1983. Dès 1989, devant l'ampleur des phénomènes observés au niveau national et européen, un programme scientifique réunissant de nombreux in stituts et laboratoires, le PNEAT, a été créé afin de fédérer les moyens mis en oeuvre dans des disci plines aussi diverses que l'écologie, la biologie cellulaire, l'écophysiologie, la toxicologie et la chimie. Les résultats obtenus au cours de la période 1989-1995 sont présentés à la fois pour les espèces frança ises reconnues comme toxiques ou partiellement toxiques (Oynophysis spp, Alexandrium minutum, Gymnodinium cf. nagasakiense, Prorocentrum minimum, Heterosigma carterae, etc.), mais, également, pour les différentes phycotoxines posant des problèmes d'ordre san itaire (toxines diarrhéiques, paralysantes, ciguatériques) ou environnemental (hémolysines).

Mot-clé(s)

Efflorescences, Cycle biologique, Allélopathie, Taxonomie, Ecophysiologie, Broutage, Phycotoxines, Toxicologie, Chimie extractive, Toxinogenèse, Bioaccumulation

Comment citer
Berland Brigitte, Lassus Patrick (1997). Efflorescences toxiques des eaux côtières françaises. Ecologie, écophysiologie, toxicologie. Repères océans. (13), https://archimer.ifremer.fr/doc/00450/56179/

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