Des contrôles bactériologiques sont effectués régulièrement par l'IFREMER sur les zones conchylicoles exploitées (réf. 1) et par la Direction Départementale des Affaires Sanitaire et Sociale sur les plages et les gisements naturels (moules et coques), (cf. bibliographie). Les années à pluviosité forte ou normale (1985 à 1988), sur certaines zones, ces contrôles font état d'une qualité bactériologique fluctuante, souvent médiocre, voire, dans certains cas, non conforme avec la réglementation qui sera appliquée en 1993 par la Communauté Economique Européenne. Un réseau de surveillance de la qualité microbiologique des coquillages a été mis en place par l'IFREMER. li couvre entre autres, la côte ouest du Cotentin (fig. 1) ; si la qualité des coquillages des points 1 à 15, situés au nord du havre de Regnéville est généralement assez satisfaisante à satisfaisante (80 % des résultats ou plus étant conformes), par contre la partie sud du havre de Regnéville jusqu'à Granville présente des résultats médiocres voire non conformes et ceci de manière assez fréquente. Devant ce constat, et à la demande du Conseil Général de la Manche, l'IFREMER a mis en place une étude, en 1990 et 1991, qui a pour objectifs:
- de déterminer les causes de mauvaise qualité de cette zone côtière : rejets urbains non traités, mauvaise dispersion des eaux contaminées, expulsion de sédiments contaminés lors des crues ... ,
- d'identifier les principaux facteurs susceptibles d'améliorer la qualité de l'eau et par là même celle des coquillages,
- de donner des recommandations en terme d'aménagement.