Contrôle de surveillance DCE 2017. Suivi des développements d’algues vertes dans les masses d’eau littorales de l’Île d’Oléron.

Les littoraux des îles de Ré et d’Oléron sont concernés depuis quelques années par des échouages d’algues vertes plus ou moins importants. La façade nord de l’île de Ré est suivie par le CEVA depuis 2007 pour les blooms macroalgaux dans le cadre du RCS. La Communauté de Communes de l’Île d’Oléron, avec le soutien financier de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne, a demandé en 2010 que soit réalisée une première expertise de la réalité de ces phénomènes sur son littoral ainsi qu’une validation de leurs liens possibles avec l’eutrophisation côtière. C’est en 2010 également qu’a eu lieu la digitalisation des aires de référence d’habitat des blooms macroalgaux pour les 3 masses d’eau entourant l’île d’Oléron (FRFC01, FRFC02 et FRFC03). Cette opération était indispensable au calcul des métriques surfaciques relatif à l’évaluation de la qualité écologique des masses d’eau pour la Directive Cadre sur l’Eau (DCE).
* En 2011, l’Ifremer a commandé au CEVA une extension du RCS déjà mis en place en Loire-Bretagne, aux trois masses d’eau d’Adour-Garonne qui sont rattachées au littoral de l’île d’Oléron. Cette action a été poursuivie en 2012, selon les mêmes conditions.
* En 2013, pour des motifs de réorganisations internes au sein de l’Ifremer, le portage du RCS a été confié à la Communauté de Communes de l’Île d’Oléron avec le soutien financier de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne.
* Depuis 2014, l’Ifremer est à nouveau porteur du projet avec le soutien financier de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne.
* Comme dans le cas des suivis déjà réalisés en Seine-Normandie et Loire-Bretagne, ce suivi prend en compte :
o trois survols du linéaire côtier, suivis de contrôles de terrain et d’estimations des surfaces couvertes par les ulves dans la perspective de calcul des métriques surfaciques permettant de qualifier l’état écologique des masses d’eau. Ces vols étant dans le prolongement de ceux effectués pour le Sud-Loire, les heures de passage sur le littoral de l’Ile d’Oléron se situent une à deux heures après la basse mer. Cela ne pose pas de problème dans la mesure où, dans ce secteur, les surfaces d’échouages sont généralement limitées au haut de plage.
o une enquête auprès des communes littorales sur les échouages et ramassages entrepris sur leur littoral.

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272 Mo
Annexe 1 : Exemple de traitement permettant d’estimer la surface couverte par les ulves sur un site d’échouage
3913 Mo
Comment citer
CEVA. Centre d’Etude et de Valorisation des Algues (2018). Contrôle de surveillance DCE 2017. Suivi des développements d’algues vertes dans les masses d’eau littorales de l’Île d’Oléron. Ref. Rapport final au 30 avril 2018. https://archimer.ifremer.fr/doc/00467/57903/

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