Copier ce texte
Contrôle de surveillance 2017. Evaluation de l’amplitude des blooms de macroalgues opportunistes dans la masse d’eau « lac d’Hossegor »
La Directive Cadre sur l’Eau 2000/60/CE établit un nouveau cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau. Elle fixe comme objectif général l’atteinte d’un bon état écologique et chimique des masses d’eau souterraines et de surface, ces dernières incluant les eaux côtières et de transition (estuaires en particulier). L’évaluation du statut écologique des Masses d’eau côtières doit être réalisée indépendamment pour les paramètres biologiques suivants :
o Composition, abondance et biomasse du phytoplancton
o Composition et abondance de la faune benthique invertébrée
o Composition et abondance de la flore aquatique (autre que le phytoplancton)
Parmi les masses d’eau du district hydrographique Adour-Garonne, le lac marin d’Hossegor est une masse d’eau côtière qui fait l’objet d’un contrôle de surveillance au titre de la DCE. Pour cette Masse d’Eau, il est donc nécessaire de réaliser une évaluation de l’état écologique de la Masse d’Eau sur ces différents paramètres. Les paramètres « phytoplancton », « faune benthique invertébrée », la flore d’angiospermes marines (Zostera (Zostera) marina et Zostera noltei) et le degré de prolifération des macroalgues opportunistes font donc l’objet d’une surveillance qui s’est mise en place progressivement (Patricio et al., 2007 ; Scanlan et al., 2007 ; Auby et al., 2009 ; Blanchet et al., 2008, 2010, 2014, 2015; Trut et al., 2009, 2014 ; Auby et Trut, 2013 ; Gouillieux et al., 2013).
Depuis 2010, l’UMR 5805 EPOC a été chargée par l’Ifremer et l’Agence de l’Eau Adour-Garonne de réaliser la surveillance du paramètre « prolifération des macroalgues opportunistes » pour la Masse d’Eau côtière « Lac d’Hossegor ». L’étude de 2010 avait permis de réaliser une première évaluation de l’importance du développement de ces macroalgues sur les estrans et la zone subtidale du Lac marin d’Hossegor (Blanchet et al, 2010). La seconde étude, portant sur l’année 2012, a permis de tester différentes méthodologies, dont celle établie à l’époque par le CEVA, pour l’évaluation de la qualité du milieu pour ce paramètre (CEVA, 2008, 2011) et a mis en évidence certaines difficultés d’application de la méthode pressentie pour être appliquée au Lac d’Hossegor (Gouillieux et al., 2013). A l’issue de ce travail, il avait été demandé à l’UMR EPOC d’adapter la méthode existante au cas particulier de cette masse d’eau, en accord avec le travail réalisé à l’échelle nationale par le CEVA. Ce travail a été réalisé en 2013 (Blanchet et al., 2014). Plus récemment, il est apparu que les gracilaires ne devaient pas être considérées comme des algues opportunistes pour le calcul de l’indicateur. Par conséquent, les résultats des années précédentes en ce qui concerne les biomasses de macroalgues opportunistes ainsi que les EQR ont été intégralement recalculés en prenant en compte uniquement la biomasse des algues vertes (types ulvales et filamenteuses) et non celle des gracilaires.
Le présent rapport présente les résultats de la surveillance de ce paramètre pour l’année 2017 en appliquant la méthodologie mise au point précédemment et modifiée par l’exclusion des gracilaires
Texte intégral
Fichier | Pages | Taille | Accès | |
---|---|---|---|---|
Version officielle éditeur | 38 | 1 Mo |