Le porte-écuelle insolite Protogobiesox asymmetricus n. gen, n. sp. est décrit à partir de quatre spécimens collectés en 2012 dans les eaux profondes au large de la côte nord de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. L’espèce se caractérise par sa nageoire dorsale avec 9–10 rayons, sa nageoire anale avec 8 rayons, sa nageoire pectorale avec 17–24 rayons, 15 rayons principaux sur la nageoire caudale, 3 branchies, un troisième arc branchial avec 3 branchiospines, une colonne vertébrale avec un total de 34–35 vertèbres, le corps arrière du crâne présentant une pré-asymétrie latérale et plié à un angle de 85°–92, un crâne asymétrique en vue de face, une peau nue, une surface de tête et un corps sans stries, un disque sans papille adhésive. Une nouvelle sous-famille, les Protogobiesocinae, est décrite pour cette espèce, et Lepadicyathus mendeleevi Prokofiev 2005 est décrit à nouveau. La nouvelle sous-famille est comparée aux autres membres de la famille; des clés pour les sous-familles de Gobiesocidae et les espèces incluses dans cette nouvelle sous-famille sont présentées ; sa relation de parenté au sein des gobiesocidés est inférée à partir d’un jeu de données ADN multi-locus.

The unusual clingfish Protogobiesox asymmetricus n. gen, n. sp. is described on the basis of four specimens collected in deep water off the north coast of Papua New Guinea in 2012. The species is characterized by its 9-10 dorsal rays, 8 anal rays, 17-24 pectoral-fin rays, 15 principal caudal-fin rays, 3 gills, third arch with 3 gill rakers, 34-35 total vertebrae, with asymmetrical lateral bending starting behind the skull, bent at an angle of 858-928; skull asymmetrical in frontal view; skin naked, surface of head and body without striae; disc without adhesive papillae. A new subfamily Protogobiesocinae is described for this species and Lepadicyathus mendeleevi Prokofiev, 2005, which is redescribed. The new subfamily is compared within the family; keys to the subfamilies of Gobiesocidae and the species within the new subfamily are presented; its phylogenetic relationship to other gobiesocids is inferred based on a multi-locus DNA dataset.