Après un rappel des objectifs, du fonctionnement et de la méthode d'interprétation des résultats du réseau de contrôle microbiologique des zones de production conchylicoles (REMI) et du réseau d'observation de la contamination chimique (ROCCH), ce rapport inclut un bilan national et décrit le programme annuel du département des Côtes d'Armor (22). Il présente l'ensemble des résultats obtenus, en particulier l'estimation de la qualité microbiologique et chimique des zones de production de coquillages classées.

Après le bilan très positif de 2017 et le classement de six nouvelles zones en A, le bilan de 2018 est plutôt négatif. Quatre des six nouvelles zones n'ont pas confirmé ce statut. Trois autres zones présentent ce déclassement de A vers B. Cette situation est surtout observée dans la baie de Paimpol et dans l'estuaire du Trieux. Dans la plupart des cas, ce résultat est dû à un pic de contamination proche du seuil des 700 E.coli / 100 g de CLI. Une seule zone présente une amélioration, de B vers A.

La pérennisation de la bonne qualité sanitaire est encore fragile. Si, de façon générale, de nombreuses zones présentent une baisse du bruit de fond des contaminations (statistiquement, 85% des points suivis montrent une tendance à l'amélioration - Annexe 4), il oscille encore fréquemment autour des nouveaux seuils de classement des zones A. En témoigne le nombre en hausse des alertes sanitaires dont les pics de contamination sont compris entre 230 et 780 E.coli / 100g de CLI, soit 13 des 17 alertes lancées en 2018 sur des zones A. Restent six alertes de niveau 1 sur des zones B, attestant d'un nombre d'alerte en augmentation.