Après un rappel des objectifs, du fonctionnement et de la méthode d’interprétation des résultats du réseau de contrôle microbiologique des zones de production conchylicoles (REMI) et du réseau d’observation de la contamination chimique (ROCCH), ce rapport inclut un bilan national et décrit le programme annuel du département des Côtes d’Armor (22). Il présente l’ensemble des résultats obtenus, en particulier l’estimation de la qualité microbiologique et chimique des zones de production de coquillages classées.

Le bilan au 1er janvier 2020 est plutôt négatif. Si on ne prend pas en compte les pics de contaminations déjà écartés lors de la dernière commission sanitaire de 2019, trois zones présentent une dégradation de leur qualité sanitaire, contre une seule pour une amélioration.

Globalement la qualité sanitaire est en amélioration (statistiquement, 85% des points suivis montrent une tendance à l’amélioration – Annexe 4). Mais la présence de rare pic de contamination de faible à moyenne intensité pénalisent encore beaucoup de zone de la baie de Paimpol et de l’estuaire du Trieux. Une partie d’entre elles avait été classée A en 2018 mais la pérennisation de la bonne qualité sanitaire est encore fragile dans ce secteur. Le constat est plus inquiétant pour la zone 22.06.11 dont l’estimation en qualité B est due à des contaminations qui ne s’observaient pas avant. C’est la même situation pour les zones 22.08.20 (près de Plougrescant) et la 22.00.00 au niveau de la baie de Lannion.

Les alertes sanitaires de 2019, toutes de niveau 1, ont surtout concerné ces secteurs.

Pour les autres baies (Saint-Brieuc, Fresnaie, Arguenon, Lancieux, la Rance), le classement administratif est en concordance avec la qualité estimée.